Trente choses à savoir sur Kamala Harris, la nouvelle favorite des Démocrates

La vice-présidente Kamala Harris renforce le soutien dont elle bénéficie pour sa candidature à la Maison-Blanche, qui sera déterminée dans un peu plus de 100 jours

Par Jackson Richman & Joseph Lord
24 juillet 2024 03:28 Mis à jour: 21 octobre 2024 08:53

Avec l’annonce tectonique du président Joe Biden de ne pas se représenter, la vice-présidente Kamala Harris semble sur la bonne voie pour décrocher l’investiture. Elle s’est rapidement assurée le soutien du président Biden et de nombreux démocrates importants.

Si elle est officiellement désignée lors de la Convention nationale du Parti démocrate le mois prochain, elle affrontera l’ancien président Donald Trump en novembre dans la course à la Maison-Blanche.

Voici trente choses à savoir sur Mme Harris :

1. Elle a 59 ans

Mme Harris est née le 20 octobre 1964 à Oakland, en Californie.

2. Son père est Noir et sa mère était indienne

Le père de Mme Harris s’appelle Donald Harris, un homme Noir d’origine jamaïcaine, et sa mère, Shymala Gopalan, aujourd’hui décédée, était une immigrante indienne.

Elle a une sœur cadette, Maya, qui est sa proche conseillère.

Ses parents étaient tous deux universitaires, ce qui obligeait la jeune famille à déménager souvent. Son père est économiste et enseigne à l’université de Stanford, tandis que sa mère était biologiste.

Mme Gopalan était une scientifique spécialisée dans le cancer du sein et une pionnière dans son domaine. Elle a quitté l’Inde pour les États-Unis à 19 ans et a obtenu son doctorat au moment où est née Mme Harris.

La mère de Mme Harris a eu une grande influence sur elle tout au long de son enfance. Elle a déclaré un jour : « Ma mère me regardait et me disait : ‘Kamala, tu es peut-être la première à faire beaucoup de choses, mais assure-toi de ne pas être la dernière’. »

3. Ses parents ont divorcé quand elle avait sept ans

Les parents de Mme Harris ont divorcé lorsqu’elle avait sept ans.

Elle a évoqué le divorce de ses parents dans ses mémoires The Truths We Hold (Les vérités que nous détenons).

« Avec le temps, les choses sont devenues plus difficiles. Ils ont cessé d’être gentils l’un envers l’autre. Je savais qu’ils s’aimaient beaucoup, mais il semblait qu’ils étaient devenus comme l’huile et l’eau », a écrit Mme Harris. « Lorsque j’ai eu cinq ans, le lien qui les unissait a cédé sous le poids de l’incompatibilité. »

4. Elle a exploré les traditions religieuses de ses deux parents

Issue d’un couple mixte, Mme Harris a exploré les traditions religieuses de ses deux parents lorsqu’elle était enfant.

Sa voisine emmenait souvent Mme Harris et sa sœur dans les églises à prédominance Noire de Berkeley. Par l’intermédiaire de sa mère, une hindoue, elle a également été exposée aux principes religieux et aux idées fondamentales de l’hindouisme.

Mme Harris est actuellement baptiste. Elle a prononcé un discours lors de la réunion annuelle de la Convention nationale baptiste en 2022.

La vice-présidente Kamala Harris rend visite à son mari, Doug Emhoff, dans le bureau du second gentleman du bâtiment Eisenhower Executive Office de la Maison-Blanche, le 28 janvier 2021. (Photo officielle de la Maison-Blanche par Lawrence Jackson)

5. Elle est mariée à Doug Emhoff et a deux beaux-enfants

Mme Harris a épousé Doug Emhoff, avocat spécialisé dans le divertissement, en 2014. Ils ont été mis en contact par un ami commun.

M. Emhoff a deux enfants, Ella et Cole Emhoff, issus d’une première union.

6. Elle a participé très tôt au programme national de déségrégation

Quand Mme Harris fut prête à entrer dans une école maternelle, ses parents étaient déjà retournés en Californie.

Vivant à Berkeley à l’époque, Mme Harris a été l’une des premières élèves à être transportée en bus dans des écoles anciennement réservées aux Blancs, conformément au programme de déségrégation de la région.

7. Ses valeurs ont été façonnées par sa famille indienne

Les grands-parents de Mme Harris et d’autres personnes du côté maternel ont continué à vivre en Inde après que sa mère a émigré aux États-Unis.

Mme Harris rendait souvent visite à la famille de sa mère en Inde, avec laquelle elle discutait régulièrement de politique. Ses grands-parents avaient une approche libérale de la politique en Inde qui, à l’époque, était marquée par des valeurs très conservatrices.

« Je me souviens des histoires qu’ils racontaient et de la passion avec laquelle ils parlaient de l’importance de la démocratie », a déclaré Mme Harris lors d’un discours prononcé en 2018 devant un public indien-américain. Elle a ajouté que les conversations avec son grand-père en particulier « ont eu un impact profond sur ce que je suis aujourd’hui ».

8. Elle a étudié le droit

Elle a obtenu un diplôme en économie et en sciences politiques à l’université Howard, un collège et une université historiquement Noirs (HBCU) à Washington, D.C. Elle a obtenu son diplôme de droit à l’université de Californie, à Hastings.

9. Elle a été admise au barreau de Californie en 1990

Mme Harris a passé l’examen du barreau et a été admise au barreau de Californie en 1990.

Peu de temps après, elle a été nommée procureure adjointe du comté d’Alameda, en Californie, son premier emploi dans le domaine juridique.

10. Elle a été nommée à deux postes par le président de l’assemblée de l’État de Californie

Mme Harris a été nommée à deux postes gouvernementaux par Willie Brown, alors président de l’Assemblée de Californie.

M. Brown, toujours marié, sortait également avec Mme Harris à l’époque.

M. Brown a nommé Mme Harris à la Commission d’appel de l’assurance chômage de l’État, puis à la Commission d’assistance médicale de Californie.

Pendant qu’elle percevait ces commissions, qui rapportaient entre 99.000 et 114.000 dollars par an, Mme Harris a continué à travailler comme procureure.

11. Elle a surtout poursuivi des infractions violentes et des délits à « trois coups »

En 1998, le procureur de San Francisco, Terence Hallinan, a engagé Mme Harris en qualité d’assistante du procureur.

Pendant son séjour au Bureau, Mme Harris a travaillé dans la division des affaires criminelles de carrière, où elle poursuivait principalement des crimes violents et des infractions de type « trois coups ».

La procureure de San Francisco, Kamala Harris, s’exprime lors d’une conférence de presse à San Francisco le 29 octobre 2008. (Justin Sullivan/Getty Images)

12. Elle a fait campagne contre son ancien patron pour devenir procureure

En 2004, Mme Harris a lancé une campagne pour devenir procureure de San Francisco contre son ancien patron, M. Hallinan.

Les deux étaient en désaccord au sujet de la proposition 21, qui aurait permis aux mineurs d’être jugés par une cour supérieure plutôt que par un tribunal pour mineurs. Mme Harris s’est opposée à cette mesure et a fait campagne contre elle.

M. Hallinan, qui soutenait la mesure, a finalement interdit à Mme Harris de répondre aux demandes de renseignements de la presse sur la proposition, ce qui a conduit à sa démission.

Pendant sa campagne, Mme Harris a promis de lutter intelligemment contre la criminalité, en s’engageant à ne pas appliquer la peine de mort et à n’utiliser les lois « à trois coups » que pour les délinquants violents.

Elle a critiqué M. Hallinan pour son faible taux de condamnation et pour son incapacité à endiguer la violence armée dans les quartiers pauvres et Noirs.

Mme Harris a finalement remporté son élection avec 56 % des voix.

13. Elle a été procureure de San Francisco entre 2004 et 2011

Mme Harris a été procureure de San Francisco entre 2004 et 2011 et a été la première femme Noire à occuper ce poste.

Lorsqu’elle était procureur, Mme Harris a adopté des positions libérales sur certaines questions, tout en adoptant une approche plus sévère en matière de poursuites sur d’autres sujets.

Elle a fait campagne pour la légalisation du mariage homosexuel et, après que San Francisco l’a légalisé en 2004, Mme Harris a célébré une cérémonie homosexuelle.

Lors de sa candidature à l’investiture démocrate en 2020, Mme Harris a dû faire face aux critiques des Démocrates concernant son bilan en matière d’infractions liées à la marijuana. Lorsqu’elle était procureure, elle a supervisé près de 1900 condamnations liées à la marijuana, dont certaines se sont soldées par des peines d’emprisonnement.

14. Elle a été procureure générale de Californie de 2011 à 2017.

En 2010, Mme Harris a battu de justesse le républicain Steve Cooley pour devenir procureure générale de Californie, avec une marge de 0,8 %.

En tant que procureure générale du Golden State, elle a refusé d’appliquer la Proposition 8, qui interdisait à la Californie d’accepter les mariages entre personnes de même sexe. Elle a également soutenu la pénalisation des parents dont les enfants font l’école buissonnière. Elle a obtenu des accords avec les grandes compagnies pétrolières, notamment BP et Chevron.

Elle a été la première femme, la première Noire américaine et la première Sud-Asiatique américaine à occuper le poste de procureur général de Californie.

Kamala Harris prête serment en tant que sénatrice américaine le 3 janvier 2017. (Domaine public)

15. Elle a été élue au Sénat en 2016

En 2016, Mme Harris a battu la représentante Linda Sanchez (Parti démocrate – Californie) dans une course au Sénat, l’emportant avec plus de 20 % des voix.

Elle a siégé à la Commission judiciaire du Sénat, à la Commission de la Sécurité intérieure, à la Commission du Renseignement et à la Commission du Budget. Elle a été sénatrice américaine du 3 janvier 2017 au 18 janvier 2021.

16. Plusieurs projets de loi qu’elle a parrainés ont été adoptés par le Sénat

Au cours de son mandat relativement court au Sénat, Mme Harris a obtenu quelques résultats sur le plan législatif.

En 2018, sa loi sur le Travail pro bono pour habiliter et représenter (POWER) a été adoptée pour devenir une loi en septembre 2018.

La même année, sa loi sur la justice pour les victimes de lynchage (Justice for Victims of Lynching Act), qui aurait fait du lynchage un crime de haine fédéral, n’a pas été adoptée par le Sénat. Toutefois, pendant son mandat de Vice-présidente, le Congrès a adopté un projet de loi similaire, le « Emmett Till Antilynching Act ». Cette loi a été promulguée par le président Biden en 2022.

En 2020, sa dernière année complète au Sénat, Mme Harris a parrainé et vu l’adoption de la loi Secure « 5G and Beyond Act », qui visait à renforcer les systèmes et les infrastructures de télécommunications aux États-Unis.

La sénatrice Kamala Harris (Parti démocrate de Californie) s’adresse aux manifestants pendant le processus de confirmation du juge Brett Kavanaugh, candidat à la Cour suprême, au Capitole des États-Unis, le 4 octobre 2018. (Drew Angerer/Getty Images)

17. Elle a attiré l’attention nationale lors de la confirmation de Kavanaugh

Lors des audiences de confirmation du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême en 2018, Mme Harris a attiré l’attention nationale pour avoir interrogé le candidat à la magistrature.

Lors d’une audition de la commission judiciaire du Sénat en 2018, Mme Harris a posé au juge Kavanaugh une série de questions concernant une allégation d’agression sexuelle, notamment en l’encourageant à passer au détecteur de mensonges et en lui demandant de solliciter une enquête du FBI sur les allégations.

« Je ferai tout ce que la commission veut », a répondu M. Kavanaugh aux deux questions.

Aucune preuve corroborante n’a été apportée en ce qui concerne les allégations contre le juge Kavanaugh, qui les a niées.

À plusieurs reprises, Mme Harris s’est jointe à d’autres démocrates pour tenter de faire obstruction à la procédure, en citant des documents qu’elle disait ne pas avoir reçus.

Juste avant que la commission judiciaire ne vote en faveur de la nomination de M. Kavanaugh, Mme Harris et d’autres sénateurs démocrates ont quitté la salle en signe de protestation.

18. Elle s’est présentée sans succès à l’élection présidentielle de 2020

Mme Harris a tenté, sans succès, d’obtenir l’investiture démocrate pour les élections présidentielles de 2020.

Même si elle était considérée comme une candidate potentielle avant le cycle électoral, elle est restée à la traîne lors des premiers sondages.

La morosité des sondages a conduit Mme Harris à se retirer de la course le 3 décembre 2019, un mois avant le caucus de l’Iowa.

19. Elle a critiqué le candidat Biden pendant la campagne électorale

Bien qu’elle soit devenue sa colistière, Mme Harris s’est montrée critique à l’égard du candidat Joe Biden lors de la campagne des primaires.

Lors d’un débat en 2019, elle a condamné l’ancien vice-président pour son opposition aux programmes de déségrégation des bus dans les années 1970.

Elle a demandé à son adversaire, lors d’un échange houleux : « Reconnaissez-vous aujourd’hui que vous avez eu tort de vous opposer au transport en bus aux États-Unis ? »

Elle a également critiqué son rival démocrate pour son travail avec des ségrégationnistes tels que les sénateurs James Eastland (Parti démocrate – Mississippi) et Herman Talmadge (Parti démocrate – Géorgie). James Eastland et Herman Talmadge, affirmant que le candidat Biden n’était « pas prêt » à entrer à la Maison Blanche.

Les sénateurs démocrates, dont Kamala Harris , participent à une minute de silence pour George Floyd et le mouvement Black Lives Matter dans la salle d’émancipation du Capitole, le 4 juin 2020. (Sarah Silbiger/Getty Images)

20. Elle a encouragé les contributions à un fonds destiné à renflouer les caisses des émeutiers du BLM

En 2020, Mme Harris a encouragé ses partisans en ligne à faire un don au Minnesota Freedom Fund, un fonds de cautionnement à but non lucratif.

Les recettes du groupe, qui ont explosé à la suite de la mort de George Floyd en garde à vue à Minneapolis, ont été utilisées pour payer la caution des personnes arrêtées pour avoir participé aux manifestations et aux émeutes de Black Lives Matter, dont certains délinquants violents.

21. Elle a mis en lumière les violations des droits de l’homme commises par le PCC

Au cours de son mandat au Sénat, Mme Harris a fait progresser la législation relative au bilan du Parti communiste chinois (PCC) en matière de droits de l’homme. Avec la sénatrice Kirsten Gillibrand (Parti démocrate -New York), elle a écrit en 2020 une lettre à la secrétaire d’État sur le génocide perpétré par le régime chinois contre les musulmans ouïghours et d’autres minorités.

Elle a également mis l’accent sur le piétinement des libertés à Hong Kong par le PCC. Ces dernières années, le régime communiste a pris le contrôle virtuel de cette ville autrefois semi-autonome. La sénatrice a réussi à faire adopter par le Congrès un projet de loi bipartisan qu’elle a coparrainé et qui sanctionne les fonctionnaires de Hong Kong pour « atteinte aux libertés fondamentales et à l’autonomie » et fait progresser les droits de l’homme dans la région.

En tant que sénatrice, Mme Harris a également coparrainé la loi sur la politique des droits de l’homme des Ouïghours, devenue loi en 2020, qui « impose des sanctions aux personnes et entités étrangères responsables de violations des droits de l’homme » dans la région du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine.

22. Elle a voté pour la condamnation de Trump en 2020

Elle a voté en faveur de la condamnation du président Trump lors de son procès en destitution pour avoir prétendument demandé à l’Ukraine d’enquêter sur l’ancien vice-président Biden en échange d’une assistance militaire. S’il a été destitué par la Chambre des représentants, il a été acquitté par le Sénat.

23. Elle a plaidé pour le contrôle des armes à feu

Mme Harris a œuvré en faveur d’un durcissement de la législation sur les armes à feu au sein de l’administration Biden. Elle supervise le Bureau de la Maison Blanche pour la prévention de la violence armée. En 2020, elle avait appelé à un contrôle universel des antécédents et à l’interdiction des « armes d’assaut ».

24. Elle a été élue première femme et première vice-présidente de couleur

Lors de son élection en 2020, Mme Harris est devenue la première femme, la première Indienne-Américaine et la première femme noire à occuper le poste de vice-présidente.

Après son élection, Mme Harris a souligné l’importance de sa victoire.

« Je suis peut-être la première femme à occuper ce poste. Mais je ne serai pas la dernière », a-t-elle déclaré lorsqu’elle et Joe Biden ont été déclarés vainqueurs de l’élection de 2020.

En outre, le mari de Mme Harris, M. Emhoff, est devenu le premier conjoint juif d’une présidente ou d’une vice-présidente. Leur maison, située à l’Observatoire naval de Washington, comporte une mezuzah, un objet juif qui doit être placé à l’entrée des maisons juives, conformément au commandement de la Torah.

25. Elle a été l’une des principales voix de l’administration en matière d’avortement

Avant la décision de 2022 de la Cour suprême qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade, mais après la divulgation de l’avis de la majorité, elle a prononcé un discours dans lequel figurait la phrase « Comment osent-ils ? ».

Elle a prononcé de nombreux discours en faveur de l’avortement.

La vice-présidente Kamala Harris et d’autres représentants du gouvernement visitent le centre de traitement central des douanes et de la protection des frontières à El Paso, au Texas, le 25 juin 2021.

26. Elle est le « tsar de la frontière » de Biden

Au début de l’administration Biden, Mme Harris a été nommée « tsar des frontières », avec pour mission de sécuriser la frontière.

L’administration a présenté ce rôle comme étant essentiellement diplomatique, l’accent étant mis sur la lutte contre les « causes profondes » de l’immigration clandestine aux États-Unis.

Au cours de son mandat, Mme Harris ne s’est rendue qu’une seule fois à la frontière, malgré les pressions croissantes exercées par les républicains à mesure que la crise de l’immigration s’aggravait.

Dans un rapport de la Maison Blanche sur la question, Mme Harris a déclaré que la politique de l’administration comprenait « la création d’une voie d’accès à la citoyenneté pour les quelque 11 millions de sans-papiers dans notre pays, la modernisation de notre processus d’immigration et la gestion efficace de notre frontière ».

27. En s’attaquant à la crise de l’immigration, Mme Harris a lancé un appel à l’action

Cette initiative a cherché à s’attaquer aux causes profondes de la migration en provenance d’Amérique centrale en mobilisant les entreprises et les entreprises sociales pour qu’elles investissent afin de créer des opportunités économiques pour les habitants de la région.

L’initiative, qui vise principalement le Guatemala, le Salvador et le Honduras, a recueilli plus de 5 milliards de dollars depuis son lancement.

28. Elle soutient l’Ukraine et a soutenu et critiqué Israël

Mme Harris a soutenu l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie et a appuyé l’aide américaine envoyée à Kiev.

En ce qui concerne Israël, bien qu’elle ait réaffirmé que le soutien de l’administration à ce pays était « inébranlable » et qu’elle ait condamné l’attaque de l’Iran contre l’État juif en avril, elle a critiqué Israël dans le cadre de sa guerre contre le groupe terroriste du Hamas à Gaza.

« Le gouvernement israélien doit faire davantage pour augmenter de manière significative le flux d’aide. Il n’y a pas d’excuses », a-t-elle déclaré en mars.

29. Elle est fan de hip-hop

Elle a célébré 50 ans de hip-hop dans la résidence du vice-président, comme le montre une vidéo virale où on la voit danser sur une chanson. Elle a également dansé avec l’équipe de sa campagne pour 2020 après avoir abandonné la course.

« En tant que fille d’Oakland, en Californie, le hip-hop fait partie de ma vie depuis le tout début, depuis mon enfance où je connaissais toutes les paroles de « Rapper’s Delight », jusqu’au lycée où ma meilleure amie depuis la maternelle, Stacey Johnson, qui est ici, venait me chercher dans la Cadillac noire Coupe DeVille de son père – la voici – pour se rendre dans un club de la ville où le DJ jouait et où nous dansions jusqu’à ce que nous devions enlever nos chaussures », a-t-elle déclaré lors de la célébration.

30. Elle a été soutenue par le président Biden

Après s’être retiré de la course de 2024, le président Biden a appelé les Américains à élire Mme Harris.

C’est la première fois qu’un président en exercice décide de ne pas se représenter depuis 1968, lorsque Lyndon Johnson avait renoncé à sa candidature après un résultat décevant aux primaires du New Hampshire.

Emel Akan a contribué à la rédaction de cet article.

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