Près de 300 migrants ont été secourus au large des côtes libyennes, à l’est de Tripoli, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe par la mer, a indiqué mercredi un responsable de la marine libyenne.
« Une vedette des gardes-côtes (…) a secouru 299 migrants clandestins au large de la ville de Zliten (170 km à l’est de Tripoli), dont 40 femmes et 19 enfants », a dit à l’AFP le général Ayoub Kacem, porte-parole de la marine libyenne.
Selon le général Kacem, « les migrants, de nationalités diverses, se trouvaient à bord de deux bateaux pneumatiques sans moteurs ».
« Ils ont été interceptés mardi à l’aube (…) puis ramenés sur la côte, à la base navale de Tripoli ». Avant d’être remis aux autorités, ils ont reçu de la nourriture et des soins médicaux, a-t-il ajouté.
Selon la même source, les migrants ont été transférés au centre de rétention de Tajoura en présence de représentants des agences de l’ONU.
Depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la ville de Sabratha, à 170 km à l’ouest de Tripoli, était devenue le principal point de départ de l’immigration clandestine, les passeurs profitant du vide sécuritaire et d’une impunité totale. L’été dernier, une force de sécurité loyale au gouvernement d’union nationale a toutefois chassé la principale milice gérant le trafic de migrants.
Plus de 14.500 migrants et réfugiés qui étaient aux mains des trafiquants dans et autour de Sabratha ont été retrouvés dans des fermes, des maisons et des entrepôts avant d’être transférés par les autorités dans des centres de rétention ou remis à des organisations caritatives.
L’ONU a estimé que quelque 20.500 réfugiés et migrants au total étaient retenus dans des centres de détention ou prisonniers de trafiquants à Sabratha.
Selon un dernier bilan de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 150.000 migrants sont arrivés en Europe par la Méditerranée entre janvier et octobre, et au moins 2.826 autres sont morts ou ont disparu en mer.
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