La semaine dernière, lors d’une visioconférence sur Zoom, 3500 employés d’Uber ont appris qu’ils étaient licenciés.
« Aujourd’hui sera votre dernier jour de travail pour Uber » : c’est ce qu’ont entendu 3 500 employés d’Uber après un appel visio qui aura duré trois minutes, relate le Daily Mail. Une triste réalité à la suite de la crise du coronavirus.
« Avec le volume de trajets en baisse, la réalité difficile et malheureuse, c’est qu’il n’y a pas assez de travail pour de nombreux salariés du service clients », a expliqué le responsable du service Ruffin Cheveleau, avec la voix brisée, à 14 % de ses salariés.
Uber licencie 3500 personnes via Zoom. La dame qui l’annonce finit avec les larmes aux yeux. Drôle de période. pic.twitter.com/sMaTesQaYE
— Mathieu Flaig (@MathieuFlex) May 12, 2020
Les bureaux étant fermés à cause de la pandémie, l’entreprise a assuré au New York Post n’avoir pu faire autrement que de l’annoncer sur Zoom.
Lors de l’appel, Ruffin Cheveleau a déclaré : « Personne ne veut être associé à un appel vidéo comme celui-ci. Mais avec tout le monde à distance et pour un changement de cette ampleur, nous nous devions de vous prévenir le plus vite possible, afin que vous ne l’appreniez pas par des sources extérieures. »
#Entreprise En visioconférence, 3500 salariés d’#Uber apprennent qu’ils sont licenciés https://t.co/7va0HWvkql
— DNA (@dnatweets) May 17, 2020
Comme beaucoup d’autres entreprises dans le monde, Uber a fortement souffert des restrictions de déplacement prises pour endiguer le nouveau coronavirus. Uber a ainsi perdu 2,9 milliards de dollars au premier trimestre. Le nombre de réservations ayant baissé de 80 %, relate Le Dauphiné.
Cependant, la période de confinement a profité au service de livraison Uber Eats, dont le chiffre d’affaires a augmenté de 53 % (819 millions de dollars). Un chiffre qui ferait envier beaucoup d’entreprises, mais qui reste insuffisant pour redresser la perte générale.
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