Quatre mois après la mort de Vincent Lambert, décédé au CHU de Reims suite à l’arrêt de ses traitements, son médecin et l’hôpital comparaissent mardi devant le tribunal, assignés par ses parents farouchement opposés à cette décision, pour « non assistance à personne en danger ».
« Ce n’est pas une vindicte. Le médecin a franchi la ligne continue et il doit en répondre », estime auprès de l’AFP Me Jean Paillot, l’un des deux avocats des parents Pierre et Viviane Lambert.
Devenu un symbole du débat sur la fin de vie en France, l’ancien infirmier de 42 ans est décédé le 11 juillet au service des soins palliatifs du centre hospitalier de Reims (Marne).
« Vincent est mort, tué par raison d’État et par un médecin qui a renoncé à son serment d’Hippocrate » avaient alors clamé Mes Jean Paillot et Jérôme Triomphe, l’autre avocat des parents.
Huit jours plus tôt, le CHU avait interrompu pour la troisième fois l’hydratation et l’alimentation qui le maintenaient en vie, le plaçant dans le même temps sous « sédation profonde et continue ».
L’audience du 26 novembre ne signera pas pour autant la fin du feuilleton judiciaire de l’affaire Vincent Lambert. L’enquête en recherche des causes de la mort lancée par le procureur de Reims le jour du décès « est toujours en cours » selon le Parquet.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.