Les Etats-Unis veulent proposer une alternative à la Chine en Afrique, voire un contre-modèle plus avantageux pour les pays sub-sahariens, à l’heure de signer des contrats et des partenariats, a indiqué vendredi à Kinshasa le sous-secrétaire d’Etat en charge des questions africaines Tibor Nagy.
« Il ne s’agit pas de remplacer les Chinois mais je pense que l’Afrique devrait avoir l’occasion de choisir (ses partenaires) », a déclaré M. Nagy en réponse à une question lors d’une conférence de presse dans la capitale congolaise. « Le modèle chinois c’est: vous apportez un contrat, vous signez, et nous, les pays africains, nous devons à la société cinq milliards de dollars« , a-t-il développé.
« Il existe un autre modèle qui s’appelle financement en fonds propres (‘equity financing’), qui ne creuse pas la dette du pays« , a assuré M. Nagy, en tournée en Ouganda, au Rwanda, en RDC avant une prochaine étape au Cameroun.
Les entreprises américaines « amèneront des ‘jobs’, l’emploi, car elles n’apportent pas leurs propres employés pour n’importe quel emploi un tant soit peu qualifié« , a-t-il poursuivi. Les sociétés américaines « emploient des gens sur places, procèdent à des transferts de technologie, elles ne participent pas à la corruption, elles sont très, très attentives à l’environnement« , a résumé l’émissaire de Donald Trump.
« Je souhaiterais que ces entreprises (américaines) s’installent dès aujourd’hui en Afrique, mais il y a un autre point qui est très important: nos sociétés ne sont pas publiques« , a-t-il poursuivi en réponse à une question, visant également les entreprises chinoises souvent détenues à 100% par l’Etat. « Je ne peux pas ordonner à une entreprise (américaine) d’aller au Gabon ou en Gambie. Je peux les encourager très fortement, mais les sociétés américaines iront là où il y a des opportunités« , a-t-il conclu.
HS avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.