Le réfugié syrien qui a poignardé jeudi dernier deux adultes et quatre enfants à Annecy a été transféré du centre pénitentiaire d’Aiton (Savoie) à l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron, près de Lyon, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier.
Il a été transféré à « l’unité hospitalière spécialement aménagée (USHA) du Vinatier », à Bron près de Lyon, ont indiqué mercredi soir à l’AFP deux sources proches du dossier, confirmant des informations du JDD et de France Info.
Abdalmasih H. avait été placé dans une cellule de protection d’urgence du centre pénitentiaire d’Aiton, équipée pour prévenir les suicides, après avoir semé la terreur jeudi matin dans un parc sur les bords du lac d’Annecy, en attaquant au couteau six personnes, dont quatre très jeunes enfants.
« Aucune motivation terroriste n’apparaît à ce stade »
Mutique depuis son interpellation, il a été mis en examen pour « tentatives d’assassinat » et placé en détention samedi, sans que l’enquête n’ait encore permis de comprendre son geste. Après avoir fui son pays en guerre, Abdalmasih H. avait obtenu fin 2013 un permis de séjour permanent en Suède où il avait obtenu l’asile, ce qui lui conférait le statut de réfugié.
Au moment du drame, il n’était « ni sous l’emprise de stupéfiants ni sous l’emprise d’alcool », selon la procureure d’Annecy Line Bonnet-Mathis. « Aucune motivation terroriste n’apparaît à ce stade », avait-elle précisé. Des témoins l’ont seulement entendu « évoquer sa femme et sa fille et prononcer le nom de Jésus-Christ » pendant l’attaque.
Le pronostic vital des six blessés, pour la plupart hospitalisés en urgence absolue après l’attaque, n’est plus engagé, avait-elle indiqué samedi.
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