En février, une famille de Goxwiller dans le Bas-Rhin a adopté Vizir, un dromadaire âgé de 2 ans. Depuis, leurs promenades ne passent pas inaperçues dans leur village et les alentours.
C’est à la suite d’une photo publiée ce lundi sur Facebook que l’information nous est parvenue. Surprise, une internaute venait d’apercevoir un homme en train de promener un dromadaire dans les rues de Gertwiller (Bas-Rhin).
Un dromadaire qui appartient à Silke, une jeune femme de 22 ans, habitante et conseillère municipale de Goxwiller, un village voisin.
Contactée par Actu Strasbourg, Silke a expliqué avoir récupéré ce dromadaire en février dernier, en Lozère. « À la base, c’était le rêve de mon papa, qui a fini par devenir le mien également. On s’est beaucoup renseignés [avant de l’adopter], notamment auprès d’une personne qui dresse des dromadaires dans le Sud et qui nous a fourni beaucoup de conseils. »
C’est ainsi que Vizir, âgé de 2 ans et pesant 300 kg, a rejoint leur famille. Silke a également expliqué que pour détenir un tel animal, « il n’y a pas besoin d’avoir d’autorisation spéciale, il faut simplement l’enregistrer sur internet ».
Possédant déjà des chevaux, elle a précisé : « On avait la place pour qu’il se porte bien. Par ailleurs, nous sommes entourés de prés, ce qui permet de le promener. » Quant au climat alsacien : « Il est très adapté, car il forme une laine assez épaisse pour se préparer à l’hiver, qu’il perd en été », a-t-elle ajouté.
Concernant la photo prise à Gertwiller, « c’est mon papa qui, la journée quand je travaille, se fait le plaisir d’aller le promener », a indiqué la jeune femme. « Comme c’est un jeune dromadaire, il a plein de choses à apprendre, c’est une vraie éponge, donc on essaie de le promener un maximum pour qu’il apprenne plein de choses. C’est un animal très curieux », a-t-elle expliqué.
En plaisantant, Silke a également précisé que Vizir « a quand même son petit caractère, quand il veut pas, il veut pas. Mais de manière générale, il est plutôt calme. Et il a une démarche assez fière ».
« Vizir est très agréable », ajoute-t-elle, en prévenant tout de même qu’il reste un animal : « S’il est effrayé, il peut mordre. »
En tout cas, aussi étonnant que cela paraisse, Vizir fait désormais partie de leur famille. Et depuis son adoption, l’accueil des habitants est plutôt bon : « Je crois que cela se passe relativement bien. Le dimanche, quand les gens se promènent avec leurs enfants, ils sont contents », a conclu Silke.
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