D’abord brouillonne dans l’opposition de style, l’équipe de France féminine de basket s’est réveillée en deuxième période pour s’imposer contre le Japon (75-62) vendredi à Reims lors de son avant-dernier match de préparation aux Jeux olympiques.
Après deux balades contre la Finlande (129-50 et 117-59) puis une victoire aisée face à la Serbie (85-63), les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont eu plus de problèmes face au Japon, médaillé d’argent des derniers Jeux olympiques, et son jeu axé sur la rapidité et le tir à trois points.
« Ç’a été plus intense physiquement, ç’a été un match plus rapide, plus physique », a commenté la capitaine Sarah Michel Boury.
Les Bleues ne sont pas parvenues en première période
Les Bleues ne sont pas parvenues à prendre l’avantage dans la raquette en première période, malgré leur taille et leur puissance physique supérieures. Elles ont joué par mimétisme au cours de ce premier acte, plutôt que de proposer l’opposition de style attendue, tirant beaucoup à trois points et laissant leur adversaire en faire de même.
Paradoxalement, les Françaises (6/18) ont été plus adroites que les Japonaises (6/20) dans cet exercice. C’est principalement à cause de la maladresse nippone que les Bleues menaient au score, en dépit de leur difficulté à mettre en place des systèmes, à amener le jeu dans la raquette et même à remonter le ballon proprement.
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Les Françaises se sont remises à l’endroit après la mi-temps
« Même si elles ne mettent pas dedans, on les laisse jouer sur ce qu’elles aiment faire, a regretté Sarah Michel Boury. Il faut qu’on arrive à s’adapter aussi aux autres équipes et à ce qu’elles nous proposent, même si on n’a pas d’équipe dans notre poule pour l’instant qui a l’air de tirer autant à trois points, pour les emmener à jouer ailleurs. C’est ce qu’on a essayé de faire aussi dans le deuxième, troisième quart-temps. »
Trop souvent battues au rebond offensif et dans l’intensité, les Françaises se sont remises à l’endroit après la mi-temps, creusant rapidement l’écart dans le sillage de Valériane Ayayi, en prenant la mesure de leur adversaire dans le secteur intérieur.
Elles ont aussi mieux défendu, même si le repli reste le point noir de la soirée.
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Parmi les interrogations restantes à ce stade avancé de la préparation, il y a le poste de meneuse de jeu. Cette fois-ci, le sélectionneur Jean-Aimé Toupane avait choisi Romane Bernies pour débuter au détriment de Marine Fauthoux.
Il y a plein de paramètres qu’on prend en compte
« Ça ne veut rien dire, a affirmé Toupane en conférence de presse. Peut-être que je voulais faire jouer plus certaines joueuses aujourd’hui. Il y a plein de paramètres qu’on prend en compte. Je reste persuadé que c’est le cinq qui finit le match qui est important. Donner la possibilité à certaines de démarrer le match, c’est envoyer le message que tout n’est pas figé. »
Mais ni l’une ni l’autre n’ont brillé, perdant chacune deux ballons et n’inscrivant pas le moindre point. La troisième meneuse Leïla Lacan a aussi perdu deux ballons.
Ces incertitudes devront être levées à l’issue du dernier match de préparation avant les JO-2024 (26 juillet – 11 août) contre la Chine dimanche (19h00), toujours à la Reims arena.
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