Un Français et deux Algériens spécialistes des faux papiers ont été mis en examen, lundi 29 janvier, à Bayonne, a annoncé l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants.
Des documents d’identité réalistes, vendus entre 1700 et 8000 euros. L’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim) a annoncé qu’un vaste réseau de fabrication de faux papiers a été démantelé. Trois faussaires présumés ont été mis en examen et écroués, ce lundi 29 janvier, dans la soirée, rapporte TF1 Info.
Les malfaiteurs avaient été arrêtés il y a une semaine à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Grenoble et Marseille. Les trois malfrats, un Français et deux Algériens en possession de plusieurs identités françaises, sont poursuivis pour fourniture de faux documents en bande organisée.
Ces derniers élaboraient de faux actes de naissance issus d’une vingtaine de communes différentes, et permettaient l’obtention de vrais documents français. Certains de leurs « clients », le plus souvent Algériens, avaient fait jusqu’à huit demandes d’identités différentes.
Un vaste réseau démantelé
Plus de 75 cas de fraude ont été répertoriés dans toute la France par les enquêteurs de l’Oltim, qui évaluent les bénéfices des faussaires entre 200.000 et 480.000 euros. Contre 1700 à 8000 euros par personne, ils produisaient les faux papiers, prenaient les rendez-vous avec les mairies de petites communes et donnaient au clandestin les conseils utiles.
« Ils allaient jusqu’à téléguider les clandestins par l’intermédiaire d’oreillettes, lorsque ceux-ci se rendaient en mairie, afin de leur souffler les bonnes réponses. »
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