En décembre dernier, une perquisition a été menée au cabinet de la ministre de l’Éducation belge et de la cocaïne a été saisie. Un membre de ce cabinet a été interpellé puis placé en détention provisoire.
Quand la drogue s’invite dans les cabinets ministériels… Caroline Désir, la ministre de l’Éducation belge a dû licencier, illico presto, l’un des membres de son cabinet.
« Le mercredi 15 décembre en soirée, nous avons été informés que Monsieur Van Haelen, qui occupait la fonction d’économe au sein du cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue », a déclaré Jean-François Mathieu, porte-parole du cabinet de Caroline Désir sur le média belge Dernière heure. « Le jeudi 16 décembre, une procédure de licenciement pour rupture de confiance a été menée dans le respect de la réglementation applicable aux cabinets ministériels ».
(1/6) Le mercredi 15 décembre en soirée, j’ai été informée qu’un assistant en charge du matériel et de la logistique au cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue.
— CarolineDesir (@CarolineDesir) January 25, 2024
En effet, 50 sachets de cocaïne ont été découverts au cabinet ministériel lors d’une perquisition courant du mois de décembre. Juste avant, un membre de ce cabinet, Mekki Van Haelen, a été interpellé et plus de 10.000 euros retrouvés à son domicile.
Selon toute vraisemblance, ces sachets n’étaient pas destinées à sa consommation personnelle, mais bien à un trafic de drogue.
Selon Dernière heure, Mekki Van Haelen n’est autre que le fils d’une femme politique socialiste connue du pays : Fadila Laanan, ancienne ministre de la Culture et actuelle députée bruxelloise.
Caroline Désir, qui n’est pas impliquée dans cette affaire, a indiqué, par le biais de son porte-parole que « le cabinet a donc entamé cette collaboration d’initiative avec les enquêteurs. De commun accord avec ces derniers, le chef de cabinet leur a ouvert les portes du bureau de Monsieur Van Haelen et de tous les locaux auxquels celui-ci avait un accès privilégié dès le vendredi 17 décembre.
Le porte-parole a conclu en précisant que les enquêteurs « n’ont rien découvert d’autre et n’ont souhaité entendre aucun autre membre du cabinet depuis ».
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