Jean-Michel Blanquer semble vouloir placer la rentrée scolaire sous le signe de l’apaisement.
Mercredi, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé que le salaire annuel des professeurs sera augmenter de « 300 euros en moyenne en 2020 ».
Des revalorisations salariales avaient été négociées sous le quinquennat de François Hollande, mais « concrètement, c’est sous ce gouvernement que des augmentations de ce type vont avoir lieu : c’est-à-dire en moyenne 300 euros pour tout le monde (…) en 2020 », a promis M. Blanquer sur BFMTV.
Jean-Michel Blanquer promet une hausse "en moyenne de 300 euros en 2020" du salaire des professeurs pic.twitter.com/tN6BKDUNsH
— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2019
25 euros par mois, mais comme les cotisations retraite augmentent en janvier , on doit tourner autour de 15 euros ! Ne vaut il pas mieux se taire.
Jean-Michel Blanquer promet une hausse « en moyenne de 300 euros » du salaire des professeurs en 2020 https://t.co/xyEug7higW
— GUERRE Stéphane (@GuerreStephane) August 28, 2019
Il a également mis en avant d’autres « mesures spécifiques », notamment en réseaux d’éducation prioritaire (REP). Dans ces zones où il est « plus difficile » d’enseigner, « nous passons à une prime de 2 000 euros », contre 1 000 euros l’année dernière. « On passe à 2 000 euros, qui s’ajoutent aux 2 500 euros de primes déjà existants, donc c’est très significatif », a-t-il fait valoir, en expliquant que cette mesure concerne 50 000 professeurs.
Où l’on apprend d’abord que les 300€ ANNUELS c’est en brut, pas en net. Que la cette hausse est principalement due à la mise en œuvre de #PPCR qu’il avait retardée d’un an.
Bref, rien sur les salaires, que de l’enfumage. https://t.co/kOpLJB5sBC via @BFMTV— MICHEL G. (@mgonnet) August 29, 2019
Le ministre a appelé mardi lors de sa conférence de rentrée à « tourner la page de la crise du bac », entaché par une grève des correcteurs contre la réforme de l’examen fin juin.
Après une fin d’année sous haute tension, la délicate réforme du bac, qui doit être effective en 2021, continue de cristalliser les oppositions et a été l’occasion pour les syndicats de dépeindre un ministre sourd à leurs revendications.
Plusieurs organisations ont d’ores et déjà annoncé le dépôt de préavis de grève en septembre pour d’éventuelles nouvelles actions.
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