Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin, alors que des scènes de violences, de pillages et de saccages ont également ravagé Marseille, deux policiers reconnus par des émeutiers ont été tabassés peu avant 3h30 du matin dans le 1er arrondissement de la cité.
« Les Arabes, ils vous enc*lent »
En train de quitter le centre-ville à bord de leur voiture, les deux amis qui rentraient de soirée, ont été contraint de contourner sur leur chemin une poubelle incendiée. C’est alors qu’ils ont été identifiés par une bande de casseurs.
Fondant sur eux, ils ont tout d’abord assommé à l’arrière du crâne un enquêteur de la police judiciaire. Une scène filmée par les assaillants dans laquelle on peut en entendre lancer fièrement : « Oh, t’y es KO par terre, eh ? Hé, c’est ça, les Arabes, ils vous enc*lent. »
Son collègue vient tenter de lui porter secours, mais se fait lui aussi passer à tabac. Les deux victimes ont été transportées à l’hôpital avec de graves blessures. L’une d’elles souffre notamment d’une fracture de la mâchoire.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille et confiée à la police judiciaire.
Des violences qui vont crescendo
Au cours de la dernière nuit, pour la troisième fois consécutive, des violences, bien plus importantes que les jours qui ont précédé, ont éclaté partout en France. De la banlieue parisienne à Marseille, jusqu’alors préservée, de Lille à Pau, en passant par Paris, Lyon, Roubaix, Brest, Montpellier, Nice, Rennes, Bordeaux, ou encore Nanterre, épicentre de la flambée de violences, peu de villes ont réchappé aux pillages et aux saccages.
Si le président de la République Emmanuel Macron a appelé au calme et si la Fédération Amicale interreligieuse de Nanterre (FAIR) qui rassemble les représentants de plusieurs religions – catholiques, musulmans, juifs, protestants-unis et évangélistes baptistes – ont plaidé hier pour « le dialogue et la paix », ces appels n’auront pas permis de prévenir une troisième nuit d’émeutes.
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