Epoch Times utilise des cookies ou équivalents qui traitent des données relatives à votre navigation afin de vous proposer de la publicité personnalisée, des contenus personnalisés et des interactions sur les médias sociaux, de mesurer notre audience, et de développer et améliorer nos produits et services. Pour plus d’informations, consulter le lien « Politique de confidentialité ».
À l’exception de ceux nécessaires au fonctionnement du site ainsi que, sous certaines conditions, à la mesure d’audience, les cookies et technologies similaires ne peuvent être déposés qu’avec votre consentement.
Vous pouvez paramétrer vos choix pour accepter les cookies ou non, ou vous y opposer par un intérêt légitime. Vous pourrez également modifier vos préférences à tout moment en cliquant sur le lien "Paramétrer les cookies" en bas de page de ce site.
Cookies
Paramétrer les cookies
Lorsque vous naviguez sur le site Epoch Times, des cookies sont proposés sur votre navigateur. Pour certains d’entre eux, votre consentement est nécessaire. Cliquez sur chaque catégorie de cookies pour activer ou désactiver leur utilisation. Pour bénéficier de l'ensemble des fonctionnalités proposées par le site Epoch Times comme le partage d'articles sur les réseaux sociaux, la publicité conformes à vos
centres d'intérêt ou l'amélioration du site grâce aux statistiques de navigation, etc., il est conseillé de garder l'activation des différentes catégories de cookies.
Cookie non soumis à consentement
ActivéDésactivé
Il s'agit des cookies qui garantissent le bon fonctionnement du site Epoch Times et permettent son optimisation. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies
Cookies analytiques
ActivéDésactivé
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site Epoch Times afin
d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site Epoch Times
Cookies des médias sociaux
ActivéDésactivé
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site Epoch Times avec les modules de médias sociaux et de partager les contenus du site Epoch Times avec d’autres personnes lorsque vous cliquez sur les modules « Partager », « Aimer ». En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles Epoch Times depuis le site Epoch Times sur les réseaux sociaux.
Cookies de ciblage publicitaire
ActivéDésactivé
Ces cookies permettent à Epoch Times de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site Epoch Times. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées
Élégamment situé sur une île de l'Indre (Vallée de la Loire), le château d'Azay-le-Rideau est considéré comme l'un des premiers édifices de style Renaissance française. Le célèbre miroir d'eau date du XXe siècle, lorsque le bras de la rivière s'est élargi pour border les fondations du château. Depuis lors, la glorieuse façade du château se reflète dans un miroir d'eau et continue de charmer les visiteurs. (Altitude Drone/Shutterstock)
25 novembre 2024 10:40 Mis à jour: 25 novembre 2024 10:40
L’écrivain Honoré de Balzac a décrit le château d’Azay-le-Rideau comme « un diamant à facettes serti par l’Indre ». Ce joyau, qui fait partie des nombreux châteaux de la Vallée de la Loire, est également l’un des premiers exemples de l’architecture française de la Renaissance.
La structure principale a été construite entre 1518 et 1528 par Gilles Berthelot, financier du roi François Ier. Ce site exceptionnel possède tout le charme du début de la Renaissance, mêlant à la fois la tradition française et un décor italien novateur. Il est rapidement devenu représentatif d’une nouvelle façon de construire dans le Val de Loire, lieu de résidence privilégié de la cour de France.
Les financiers de la couronne, tels que Gilles Berthelot, ont commencé à construire de magnifiques demeures pour asseoir leur statut social, en intégrant des innovations architecturales italiennes – des influences provenant des campagnes militaires en Italie – au style de la Renaissance française.
Le château d’Azay-le-Rideau représente cette transition, et le grand escalier central en est un élément clé. Il est décoré d’éléments de la Renaissance italienne tels que des demi-colonnes, des piliers, des pilastres, des coquilles sculptées et une voûte à caissons avec des médaillons de profil. La façade du bâtiment, avec ses tourelles et ses toits pointus, qui rappellent le style gothique, est un autre point fort.
Malheureusement, Berthelot n’a pas pu achever son projet, car François Ier a confisqué le château en 1535 après l’exil de Berthelot. Certains architectes pensent que Berthelot prévoyait à l’origine d’ajouter une aile pour former un plan symétrique en U selon les modèles italiens, au lieu du plan en L actuel.
Au XIXe siècle, la famille des marquis de Biencourt a restauré la propriété dans le style néo-renaissance. Aujourd’hui, le château est classé monument historique et un récent projet de restauration lui a redonné son lustre d’antan, en rénovant à la fois l’extérieur et l’intérieur avec du mobilier Renaissance d’origine.
La façade nord d’Azay-le-Rideau est la première à attirer le regard en arrivant au château. Si l’extérieur ressemble à un château typique de la Renaissance française avec sa façade en pierre calcaire, ses tourelles et son toit pointu, le grand escalier au centre du bâtiment lui confère une touche italienne. (Viacheslav Lopatin/Shutterstock)Le château est célèbre pour son escalier situé à droite du bâtiment principal. Bien que son architecte soit inconnu, le grand escalier est l’élément le plus novateur d’Azay-le-Rideau, démontrant l’importance des influences italiennes dans la France du XVIe siècle. Jusqu’alors, les châteaux français étaient dotés d’escaliers en colimaçon, alors que celui-ci est droit avec des rampes de chaque côté. Parmi les autres éléments clés de cet escalier monumental figurent les baies vitrées ouvertes et les portraits sculptés des rois et reines de France. (EQRoy/Shutterstock)Gros plan sur la toiture du château et ses finitions élaborées. Comme pour le reste de l’architecture du château, les décorations sculptées combinent les traditions françaises et italiennes. Ici, les piliers encadrant la fenêtre sont finement ornés de volutes végétales, de médaillons, de putti et de coquilles. (Kiev.Victor/Shutterstock)La façade en pierre calcaire à deux étages du château, en tuffeau local, et son toit en ardoise à forte pente lui confèrent une allure résolument française. Des tourelles ont été ajoutées au XIXe siècle par la famille Biencourt pour créer l’illusion d’un château Renaissance achevé dans l’esprit de l’historicisme. (Antoine2K/Shutterstock)Les appartements majestueux sont richement décorés dans le style néo-Renaissance, une renaissance architecturale du XIXe siècle de la période Renaissance. Ici, le salon Biencourt illustre le goût des anciens propriétaires du château. La grande cheminée est la pièce maîtresse de cette pièce, avec les boiseries. Les murs sont recouverts de papier peint à motifs de cuir et de portraits de la Renaissance, acquis par la famille Biencourt dans un esprit d’authenticité. Dans l’ensemble, l’atmosphère luxueuse mais également confortable a été fidèlement reproduite, avec des meubles d’origine du Mobilier National. (Viacheslav Lopatin/Shutterstock)Regardons de plus près la cheminée du salon Biencourt. Construite par Edmond Lechevallier-Chevignard dans le style néo-Renaissance du XIXe siècle, elle représente le travail entrepris par la famille Biencourt pour donner une unité stylistique au château. Le manteau de la cheminée est orné d’une salamandre sculptée, symbole de François Ier, que l’on retrouve partout dans le château. (Viacheslav/Shutterstock)Autre point fort du château : la chambre de Philippe Lesbahy, épouse de Gilles Berthelot. Le point central de la chambre est le lit surélevé, recréé dans le style néo-Renaissance du XIXe siècle. Des rideaux de damas violet, des passementeries de velours de soie, des broderies et des boiseries élaborées illustrent la richesse des lits Renaissance et le prestige de leurs propriétaires. Au pied du lit, le coffre est de style néo-Renaissance. (Steve Allen/Shutterstock)
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
Aidez-nous à faire connaître la vérité. Partagez cet article avec vos amis.