La mort de la jeune fille vendredi dans un hôpital chinois a relancé le débat sur les conditions de travail des mannequins étrangères en Chine, dont beaucoup sont originaires de pays de l’ex-URSS.
Vlada Dziouba a commencé à être frappée de vertiges mardi dernier. Elle a été hospitalisée le lendemain, mais son état de santé s’est rapidement dégradé.
Le journal russe de langue anglaise The Siberian Times assure que la jeune fille est morte d’une méningite, aggravée par un profond état d’épuisement.
« Nous regrettons d’avoir perdu un ange », a écrit dimanche soir l’agence shanghaïenne de mannequins ESEE dans un communiqué publié sur le réseau social chinois Weibo. L’agence souligne que l’adolescente a commencé à se sentir mal le 24 octobre, soit six jours après la fin de la Semaine de la mode.
Le directeur général d’ESEE, Zheng Yi, a déclaré au journal officiel Global Times que la jeune femme travaillait huit heures par jour, en total respect de la réglementation chinoise.
« Mlle Dziouba a été placée à 16 reprises durant son séjour de deux mois en Chine. Elle avait des pauses régulières durant son travail », a-t-il assuré au quotidien.
Le consul général russe à Shanghai, Alexeï Ievsikov, a averti mardi que le secteur de la mode en Chine « prenait un tournant malsain » pour les jeunes mannequins, souvent mineures.
Les conditions de travail des artistes et sportifs sont souvent mise en cause dans ce pays ; il existe beaucoup d’exemples de drames humains comme des athlètes formatés à gagner des médailles dès leurs enfance, et poussés jusqu’à l’épuisement physique et moral. Ci-dessous, un reportage de l’émission Envoyé Spécial diffusé sur youtube décrivant l’entraînement des athlètes chinois.
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