Si les traitements contre le cancer ne sont pas toujours efficaces, l’état de nos relations avec nos proches ne reçoit pas toujours l’attention qu’il mérite. Pourtant, les chiffres sont là. La recherche prouve que nos interactions sociales influencent directement notre santé physique, pour le meilleur et pour le pire.
Les relations toxiques, en particulier, n’affectent pas seulement notre estime de soi, mais elles peuvent aussi nous tuer. Les carcinogènes émotionnels d’une relation destructrice peuvent être tout aussi dommageables que d’autres facteurs de causalité plus communément reconnus.
Le corps le sait
Il se peut qu’une relation avec un conjoint, un membre de la famille ou notre rôle parmi un cercle d’amis nous fasse plus de mal que de bien, et le corps réagit en conséquence. D’après des recherches menées à la faculté de médecine de l’UCLA, les interactions sociales négatives sont liées à une augmentation de l’inflammation, cause connue de toute une série de maladies. L’activité pro‑inflammatoire produit notamment les cytokines IL‑6 et TNF‑a, qui sont associées aux maladies cardiaques, à la dépression, au diabète et à certains cancers.
Dans l’étude susmentionnée, les chercheurs ont suivi un groupe de 122 hommes et femmes en bonne santé, en suivant les événements et les émotions stressants décrits dans leur journal intime et en comparant ces incidents aux résultats d’un prélèvement de la joue. Les participants qui avaient indiqué des situations négatives génératrices de stress juste avant le prélèvement avaient un nombre plus élevé de protéines produites par l’organisme qui créent les conditions d’un risque accru de maladie.
Leurs conclusions indiquent que les personnes plus intégrées socialement « vivent plus longtemps et sont moins susceptibles de souffrir de certaines maladies ».
Il est intéressant de noter que les interactions présentes avec les autres ne sont pas les seules à pouvoir être destructrices, les expériences vécues dans le passé, durant l’enfance, peuvent également jouer un rôle dans le développement de la maladie. Par exemple, les chercheurs ont cité un environnement familial « froid et conflictuel » dans la petite enfance comme étant lié à des niveaux élevés de protéine C‑réactive (CRP) à l’âge adulte. La CRP est un sous‑produit de l’IL‑6 et un marqueur diagnostique connu du cancer. Les chercheurs ont défini ce type de stress relationnel chronique comme étant caractérisé par « le conflit, la méfiance et l’instabilité ».
Un changement peut être salutaire
À l’époque où j’ai eu un cancer (il y a plus de 35 ans), je ne connaissais pas la science des relations toxiques. Mais je savais instinctivement que j’avais besoin d’être entourée de personnes positives ayant la même mentalité que moi. Et c’est exactement ce que j’ai fait. Le temps que j’ai passé à l’Institut Kushi en Nouvelle‑Angleterre m’a fait sortir de ma zone de confort texane et m’a propulsé dans un nouveau monde plein d’espoir et d’encouragement, d’enseignement et de défis. Les relations que j’ai nouées durant ce séjour ont changé ma vie.
Regardons les choses en face. Le stress est inévitable. Et parfois, nous nous retrouvons dans des situations et des relations qui ne nous aident pas. Lorsque nous sommes confronté à un diagnostic de cancer, il n’est pas égoïste de se désengager de ces relations toxiques et de s’entourer de personnes positives et partageant les mêmes idées. Ce sera peut‑être l’impulsion qui modifiera les réactions chimiques du corps, atténuera le stress chronique subi et nous permettra de réagir plus sainement aux facteurs de stress que la vie vous réserve.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.