Il est maintenant raisonnable de tirer un certain nombre de conclusions sur le virus de Wuhan, ou virus du PCC. Des conclusions qui pourraient être utiles non seulement pour cette pandémie, mais aussi pour les pandémies futures.
Idéalement, ces conclusions devraient être tirées de sources fiables, vues à travers le prisme des principes et valeurs traditionnels, et étayées par une bonne dose de bon sens.
Les sources fiables sont les sources médiatiques qui adhèrent au premier devoir de la presse, comme l’a bien expliqué Robert Lowe, le vicomte de Sherbrooke, dans The Times en 1851. Il s’agit, écrivait-il, d’obtenir les renseignements les plus précoces et les plus exacts sur les événements du moment et, immédiatement, en les divulguant, d’en faire la propriété commune de la nation.
Quant au bon sens, il devrait être semblable à celui qui guide tant de personnes dans des domaines aussi divers que les petites entreprises, le négoce et l’agriculture. Mais, malheureusement, ce bon sens semble de plus en plus échapper à un nombre surprenant et croissant de personnes dans le milieu universitaire, au sein de la classe politique, dans les médias grand public et dans les salles de conseil.
Je propose donc les conclusions suivantes que nous pouvons tirer de l’ensemble de l’expérience du Covid-19.
Les pandémies nécessitent du temps pour évaluer les nouveaux virus et leurs origines
Il est clair que la meilleure réaction à l’émergence d’un virus est de fermer les frontières internationales d’un pays jusqu’à ce que la virulence du virus puisse être correctement évaluée.
Il est également vital que les pays découvrent l’origine du virus. Bien qu’initialement écartée par le Lancet, il est de plus en plus probable que l’origine du virus se situe dans un laboratoire plutôt que dans le marché d’animaux vivants de Wuhan. Il serait erroné de penser qu’il s’agissait uniquement d’une forme discutable de recherche sur les gains de fonction, mais étant donné les antécédents du Parti communiste chinois, il est probable que ce soit également à des fins militaires.
Les pays touchés devraient réclamer des réparations
Les pays touchés par la pandémie devraient pouvoir réclamer des réparations financières à Pékin. Il s’agit, à tout le moins, d’un manquement au devoir, à la fois pour avoir permis aux fêtards du Nouvel An de propager le virus à travers le monde tout en interdisant les déplacements internes et pour avoir nié ce qu’ils savaient être vrai, à savoir que la transmission interhumaine était non seulement possible, mais qu’elle se produisait à plusieurs reprises et à leur connaissance.
Il existe des précédents à de telles actions. Il suffit de se référer à l’affaire du détroit de Corfou de 1947-49, qui a été examinée par la Cour internationale de justice. Dans cette affaire, le Royaume-Uni s’est vu accorder des dommages et intérêts après que la République populaire d’Albanie, un pays satellite soviétique, a commencé à mettre des mines dans le détroit de Corfu.
Ainsi, l’affaire de la pandémie contre la Chine pourrait être entendue par une commission internationale supervisée par un groupe de puissances occidentales, qui enquêterait vraisemblablement sur la responsabilité juridique internationale de la diffusion du vitus et, le cas échéant, de l’ingénierie du virus du SRAS-CoV-2. Elle pourrait également évaluer les pertes subies par chacune de ces puissances.
Soutenu par un traité signé qui donnerait à chaque puissance la possibilité de récupérer les pertes évaluées sur les biens situés dans leur juridiction. Chaque État légiférerait ensuite pour donner effet au traité en interne.
S’il est clair que l’on ne peut compter sur aucun organisme international existant pour entreprendre une enquête sérieuse et impartiale et que Pékin ne coopérera jamais véritablement à une enquête, il reste tout à fait inacceptable que Pékin échappe aux conséquences de ses actes. Il doit y avoir une véritable contrition, un engagement contraignant à ce que cela ne se reproduise jamais et une contribution significative à l’allègement des pertes en vies humaines et des coûts économiques encourus dans le monde entier.
Les confinements sont discutables
Seul un virus ayant un impact large et extrême sur la population, comme la grippe espagnole, pourrait justifier des mesures de confinement telles que celles utilisées par les puissances communistes, par exemple. Même la polio n’a pas été considérée comme un motif justifiant les confinements qui sont actuellement utilisés, de manière intensive, dans de nombreux pays. La raison initiale invoquée était d’aplatir la courbe, c’est-à-dire de ralentir les infections pour que les hôpitaux puissent faire face. Personne ne croit aujourd’hui que les mesures de confinement élimineront le virus.
Les gouvernements doivent protéger les personnes vulnérables
L’une des choses les plus importantes que cette pandémie a démontrées est que les gouvernements devraient prendre au sérieux leur responsabilité envers les personnes vulnérables. Ils devraient également poursuivre toutes les formes de traitements médicaux, évalués par d’éminents scientifiques, et les rendre disponibles pour traiter le virus.
L’approbation et la production rapides d’un certain nombre de vaccins, comme on l’a vu dans l’opération Warp Speed, constituent un excellent précédent. Toutefois, comme pour tous les aspects du traitement de tout nouveau virus, des informations complètes doivent être immédiatement mises à la disposition du public, notamment sur les effets secondaires et l’efficacité de chaque vaccin.
Les libertés ne doivent pas être restreintes
L’une des principales leçons tirées de cette pandémie est que rien ne justifie le secret gouvernemental en matière de conseils ou la restriction des droits fondamentaux de l’homme, notamment la liberté d’expression et de la presse.
Les contrôles et équilibres constitutionnels habituels devraient s’appliquer à l’action de l’exécutif. Les services informatiques interactifs qui restreignent ces libertés, que ce soit de leur propre initiative ou dans le cadre d’un arrangement ou d’un accord avec les autorités gouvernementales, devraient perdre toute immunité juridique et être responsables des violations des lois, notamment antitrust, et de la Constitution.
Les médias peuvent perdre la confiance d’une nation
La crise a montré avec quelle facilité une partie importante des médias grand public peut passer du statut de médias libres et responsables, qui demandent des comptes à un gouvernement, à celui d’organe de propagande d’un grand parti politique. Cette situation est malsaine et conduit inexorablement à la perte de ses libertés.
Cette saga démontre la vérité éternelle de l’avertissement de Ronald Reagan : La liberté n’est jamais à plus d’une génération de son extinction.
Comme il l’a dit, « il faut se battre pour elle, la protéger et la transmettre (à nos enfants) pour qu’ils fassent de même ».
David Flint, ancien président de l’Australian Press Council, de l’Australian Broadcasting Authority et de l’Association mondiale des conseils de presse, est professeur de droit émérite.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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