Jeudi 27 août, le conducteur d’un TGV reliant Toulouse à Lyon a raté l’arrêt à la gare de Nîmes Pont-du-Gard. Il s’est arrêté quelques dizaines de mètres plus loin, avant de faire marche arrière. La manœuvre a duré 40 minutes.
« On a vu la gare passer », se souvient Théo, qui était à bord, s’exprimant au micro de France Bleu. « Il s’est arrêté un peu plus loin. »
Alors que l’on imagine les passagers se demander ce qui se passe, voici comment le jeune homme raconte les faits : « On a entendu l’annonce de la cheffe de bord qui nous expliquait que la gare de Nîmes avait été loupée par le conducteur. On sentait bien qu’elle était décontenancée. Ça a été positif parce que les gens ont commencé à rigoler et à discuter ensemble. Ça a été un moment assez marrant. »
Faire une marche arrière avec un TGV n’est pas une manœuvre aussi simple qu’avec une voiture. Pour se faire, il faut que le conducteur descende pour passer de la motrice avant à la motrice arrière afin de repartir dans l’autre sens. En tout, il a donc fallu 40 minutes avant de gagner l’arrêt prévu à Nîmes Pont-du-Gard.
Grâce à la @SNCF, je vais vivre ma première fois. Première fois qu’un train dans lequel je suis va devoir faire marche arrière. La raison ?
« Madame, Monsieur, la gare de Nîmes a été … (PAUSE) loupée par notre conducteur »— Théo U. (@theo_uhrt) August 26, 2020
Par la suite, le train est arrivé en gare de Lyon avec 30 minutes de retard par rapport à l’horaire prévu initialement. À l’arrivée, la SNCF a indiqué aux passagers qu’ils pouvaient demander une partie du remboursement sur le site de la SNCF.
Quant à Théo, le jeune homme voit le positif dans la situation inédite qu’il a vécue. « Ça rappelle aussi que tout n’est pas automatique et qu’il y a encore des gens qui conduisent des trains et c’est une bonne nouvelle ! »
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