Lorsqu’on pense à ceux qui doivent travailler en cette période de crise du coronavirus de Wuhan, on pense évidemment au personnel soignant, mais aussi aux employés des supermarchés. Pourtant, un autre service essentiel qui implique le travail de fidèles employés est maintenu : celui du ramassage des déchets ménagers.
Il n’y a pas que le personnel soignant qui soit sur le pied de guerre pour offrir une continuité de services essentiels. « Tout a été minutieusement préparé avec la mise en place de procédures très formalisées », déclare à nos collègues de La Croix Anne Le Guennec, la directrice générale des activités recyclage et valorisation de Veolia.
« Imaginez Paris après quinze jours sans ramassage des ordures. La ville serait une grande déchetterie, on doit continuer », assure à Libération un agent de la propreté qui exerce ce métier depuis une quinzaine d’années.
À Besançon, France 3 indique qu’à cause du confinement, les collectes de textiles et de verre ne se fera pas comme d’habitude dans les conteneurs prévus à cet effet et seront suspendues jusqu’à nouvel ordre. Les habitants de la ville sont donc priés de garder ces matériaux à recycler à leur domicile en attendant la reprise de la collecte sélective.
Au niveau du groupe Veolia, qui possède 450 usines de traitement des déchets en France, les chaînes fonctionnent normalement dans les usines.
« Nous avons mis en place des systèmes de rotation de manière à ce que nos salariés qui se relaient ne se croisent pas lors des changements d’équipe. C’est ce que nous avions fait au moment de la crise du virus H1N1 », raconte Anne Le Guennec.
Quant aux collectes de poubelles sur le terrain, le conducteur restera seul dans sa cabine tandis qu’un agent sera placé sur le marchepied à l’arrière du véhicule.
Une réorganisation des tournées est également prévue pour s’adapter à une nouvelle réalité : moins de déchets provenant de l’industrie et de la restauration, mais davantage d’ordures ménagères.
À Nancy, la grève des éboueurs, en vigueur depuis le mardi 10 mars, a été suspendue en raison du contexte épidémique, nous informe France Bleu.
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