Les associations réclamaient les réquisitions de masques, du matériel médical de protection et l’autorisation d’utiliser la chloroquine.
Le Conseil d’État a rejeté samedi 28 mars, deux syndicats de soignants qui l’avaient saisi en référé pour réclamer notamment des masques, des « moyens de dépistage massif » du virus du PCC et l’autorisation pour les médecins et hôpitaux de prescrire de la chloroquine « aux patients à risque ».
Déboutant le Syndicat des médecins Aix et région (SMAER) et le syndicat d’infirmières libérales Infin’Idels de ses demandes, la plus haute juridiction administrative a rappelé dans sa décision les réquisitions de masques, du matériel médical de protection ordonnées par le gouvernement.
Ils réclamaient également la mise en place d’un dépistage massif du coronavirus et l’autorisation pour les médecins et les hôpitaux d’administrer de la chloroquine, cette molécule dont le Pr Didier Raoult à Marseille assure que 80% des patients ont connu une « évolution favorable ». À ce sujet, le Conseil a rappelé que « par les décrets des 25 et 26 mars », le gouvernement avait « permis la prescription de l’hydroxychloroquine » aux malades hospitalisés, « sous la responsabilité du médecin prescripteur et dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la santé publique« .
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Pas de « difficultés notables d’approvisionnement »
Saisi par le syndicat d’infirmiers libéraux Infin’idels d’une autre requête en référé déposée au nom du droit à la vie et du principe de précaution, le Conseil l’a également rejetée samedi.
Infin’idels réclamait notamment la distribution de masques, gel hydroalcoolique, surblouses, charlottes, gants, surchaussures et lunettes de protection aux « professionnels de santé exposés » au Covid-19. « S’agissant des matériels de protection autres que les masques », le Conseil indique qu’il n’existe pas actuellement de « difficultés notables d’approvisionnement » justifiant des mesures particulières.
« On nous dit qu’on est en guerre, mais pour l’heure nous ne voyons que de la propagande. Ce qu’on attend, c’est désormais une industrie de guerre », déclarait l’avocat d’Infin’idels Me Nicolas Choley.
Le Syndicat des médecins « scandalisé »
Réagissant dans un communiqué au rejet de ses demandes, le SMAER s’est dit « assez scandalisé que le Conseil d’État soit satisfait » des déclarations gouvernementales et des « mesures prises à la va-vite », et qu’il soit « confiant dans leur efficacité » alors même que les « retours de terrain » des professionnels de santé « sont en discordance totale avec les affirmations du gouvernement ».
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