Lorsque le 14 mars, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé la fermeture des « lieux publics non indispensables », pour freiner la propagation du virus du PCC, cela avait notamment entraîné la fermeture des bars. Pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, Julien Roussel, patron du bar « la Petite Bourse » à Nîmes est obligé de retourner travailler en usine.
Il ne sait pas s’il pourra sauver son café situé au pied des arènes de Nîmes, mais il est sûr d’une chose, il doit faire bouillir la marmite, coûte que coûte. Il a donc décidé de reprendre un travail intérimaire en tant que manutentionnaire dans une usine d’emballage à Alès. Car comme beaucoup d’autres dans son cas, Julien Roussel s’est retrouvé sans revenu du jour au lendemain. « Vous vous retrouvez sans aucune recette, mais il faut continuer à nourrir la famille et à payer les quelques factures qui concernent le bar », précise-t-il à France Bleu.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
Julien Roussel ajoute : « L’aide de 1 500 euros du gouvernement me permet de faire face aux dépenses liées à mon établissement, mais après il ne reste plus rien pour vivre. Alors je n’ai pas eu le choix. J’ai pris tout de suite ce poste de manutentionnaire. Je travaille 9 heures par jour, mais c’est plutôt bien payé et surtout, c’est vital. »
Julien est assez pessimiste sur la situation et sur l’avenir. Si les choses reprennent leur cours normal cet été, pour autant, il ne se fait pas « d’illusions ». Il pense que « cet été il n’y aura probablement pas de touristes, pas d’animations comme les concerts dans les arènes ou les jeudis de Nîmes. Même la feria des Vendanges, j’ai peur que nous devions faire une croix dessus ».
Julien Roussel ne souhaite qu’une seule chose, comme tant d’autres, « qu’on trouve vite une solution pour nous débarrasser de ce virus ». Il pense que « ce n’est qu’à partir de là qu’on pourra vraiment envisager l’avenir ».
En attendant, Julien « tire déjà un trait sur l’année 2020 ». « On a été les premiers à fermer, et on sera sans doute les derniers à rouvrir. Avec, en prime, des règles sans doute très strictes », pense-t-il. Et même s’il doit se lever chaque jour à 4 heures du matin, il se console malgré tout d’avoir trouvé ce travail pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.
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