Le gouvernement cubain a gracié 2604 prisonniers pour bonne conduite ou après avoir purgé au moins un tiers de leur peine. Il s’agit du chiffre le plus élevé de ces quatre dernières années, ont annoncé vendredi les médias d’Etat.
Cette décision est liée à la nouvelle Constitution, en vigueur depuis le mois d’avril, qui « favorise la réinsertion sociale des personnes privées de liberté », selon le quotidien officiel Granma. La liste des prisonniers graciés n’a pas été rendue publique vendredi ni la date de leur libération. Ont été exclus les détenus condamnés pour meurtre, viol, pédophilie, trafic de drogue ou corruption.
Il s’agit de la première grâce décidée par le président Miguel Diaz-Canel et la plus importante depuis septembre 2015, lorsque le gouvernement de Raul Castro avait libéré 3522 prisonniers avant la visite du pape François. Selon les derniers chiffres officiels, publiés en 2012, l’île socialiste compte 57.337 prisonniers pour une population de 11 millions d’habitants.
L’opposition, la dissidence et des groupes comme la Commission cubaine des droits de l’homme (CCDH), organisation interdite mais tolérée à Cuba, recensent 120 prisonniers politiques, ce que le gouvernement dément formellement, car il nie l’existence de prisonniers de ce type sur l’île.
E.T avec AFP
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