Non seulement le curcuma aromatise vos plats, mais il pourrait également donner un coup de pouce à votre cerveau. Des chercheurs découvrent que cette épice largement utilisée pourrait contenir des composés qui pourraient prévenir les maladies neurologiques.
De nombreux médicaments proviennent de la nature. L’aspirine et la quinine ont été extraites de l’écorce des arbres, tandis que la digitaline, un médicament puissant pour le cœur, provient d’une fleur.
Le chercheur Dave Schubert de l’Institut Salk à San Diego a étudié le curcuma, une épice qui est couramment utilisée, en particulier dans le sud de l’Asie.
«Si vous regardez l’épidémiologie de la maladie d’Alzheimer en Inde, et la comparez à d’autres pays, l’Inde a un taux d’incidence beaucoup moins élevé pour cette maladie », explique Monsieur Schubert.
Avec d’autres chercheurs, il pense que l’une des raisons du faible niveau de lésion cérébrale en Inde, repose sur le fait que, pendant toute une vie, la consommation du curcuma pourrait effectivement avoir un effet protecteur sur le cerveau et le système nerveux.
Ce n’est pas une hypothèse facile à prouver, mais Monsieur Schubert a commencé par extraire plusieurs composés de l’épice. Il a constaté qu’au moins un composé, la curcumine, a des effets protecteurs sur les cellules du cerveau des animaux de laboratoire présentant des lésions neurologiques.
C’est probablement parce que, plutôt que de travailler directement sur les cellules du cerveau, la curcumine cible de nombreuses parties du corps, ce qui est spécifique des médicaments qui viennent de la nature.
« Ce sont des antioxydants qui atténuent l’inflammation », dit Dave Schubert. « Et ce n’est sans doute pas le seul mécanisme qui se produit quand vous mangez quelque chose comme la curcumine, les effets sont multiples et s’additionnent probablement ou elles se multiplient ensemble. »
Il croit qu’il est possible que la curcumine et d’autres composés du curcuma pourraient éventuellement être utilisés pour protéger le cerveau contre les lésions cérébrales traumatiques, les accidents vasculaires cérébraux ou même la maladie d’Alzheimer.
« L’idée est de donner aux gens un dérivé de la curcumine ou certains médicaments avant qu’ils ne soient exposés au risque d’une commotion cérébrale et de contusions, cela pourrait empêcher ou diminuer l’effet », dit Monsieur Schubert. « Donc, la prévention est certainement un aspect important. »
Dave Schubert a collaboré avec des scientifiques de plusieurs laboratoires. Ils sont en train de publier plusieurs travaux de recherche. Il essaie d’attirer l’attention des fabricants de médicaments ou de l’armée pour se lancer dans la création d’un médicament à partir de curcuma. En attendant, dit-il, cela ne fait pas de mal d’en rajouter à votre alimentation.
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