Tadej Pogacar, qui s’alignera pour la première fois sur Paris-Roubaix le 13 avril prochain, a décidé « seul » de prendre part à l’Enfer du Nord, expliquant jeudi en conférence de presse qu’il « ne souhaite pas vivre de regrets » malgré la « dangerosité » de la course.
« Je ne fais pas du cyclisme pour m’ennuyer. Je veux en découvrir toutes les facettes. En février (lors de reconnaissances sur le parcours), je me suis senti très à l’aise. Je sens bien cette course », a déclaré le Slovène à Waregem lors d’un point presse, à trois jours du Tour des Flandres dont il prendra aussi le départ.
A la question de savoir s’il ne prenait pas un trop grand risque en participant à la Reine des classiques, le champion du monde a reconnu que l’épreuve nordiste est « certes dangereuse », tout en relativisant.
« On peut risquer sa saison voir la suite de sa carrière sur Roubaix. Mais cela ne me semble pas plus dangereux qu’une arrivée au sprint (massif) lors des premières étapes du Tour de France », a-t-il argumenté.
On prend toujours des risques
« Regardez les Strade Bianche (où il avait chuté il y a trois semaines avant de s’imposer) ou les quinze derniers kilomètres de Milan-Sanremo (le 22 mars)… On prend toujours des risques », a-t-il ajouté.
« Si l’on prend le départ d’une course en ayant peur des éventuelles conséquences, on laisse trop d’énergie. Ce n’est alors même plus la peine de penser pouvoir l’emporter », a ajouté le triple vainqueur du Tour de France.
Tadej Pogacar will be the first @LeTour title-holder to take part in #ParisRoubaix since Greg LeMond in 1991 🌈@TamauPogi sera le premier tenant du titre du Tour de France à participer à #ParisRoubaix depuis Greg LeMond en 1991 👑 pic.twitter.com/5emmYx67N6
— Paris-Roubaix (@parisroubaix) April 2, 2025
Laissez-moi découvrir cette course formidable
« J’ai vraiment hâte de participer à cette course », a-t-il insisté au lendemain de reconnaissances au cours desquelles il a établi plusieurs records de vitesse sur des sections pavées, selon des données qu’il a publiées sur la plateforme Strava.
« C’était une bonne journée avec vent dans le dos et parfois derrière une moto », a tenu à dire le prodige slovène qui ne fait pas « forcément » de Paris-Roubaix le grand objectif de son printemps.
« Laissez-moi découvrir cette course formidable. Mais si je suis optimiste et persuadé que je peux faire un résultat, je ne fais pas ça pour me créer un palmarès », a-t-il ajouté.
« Cela que les gens diront de moi (après ‘ma’ carrière) m’importe peu. Ce que je veux, c’est m’amuser sur le vélo et ne pas avoir de regrets », a-t-il conclu.
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