Parfois, en creusant les ouvriers de la construction finissent par déterrer des objets rarissimes. Dans l’un de ces cas, des ouvriers de la construction en Chine ont trouvé le corps d’un homme bien conservé, qui est probablement mort au cours des dynasties Ming ou Qing. De plus, il était enterré dans de beaux habits avec un éventail. Ce n’était donc pas une découverte ordinaire, mais quelque chose de très spécial.
En creusant un jour en 2017, des ouvriers du village de Zhizhu, dans la province de Hunan, en Chine, ont découvert un corps extrêmement bien conservé dans un cercueil, datant de plusieurs siècles. Le cercueil, construit en calcaire et en bois fin, avait servi d’agent de conservation pour le corps qu’il abritait.
Et bien que, dans la culture chinoise, ouvrir un cercueil soit considéré comme une malchance, après analyse il a été déterminé que l’homme était un ancêtre de la famille Wang et qu’il est probablement mort au cours de la dynastie Ming (de 1368 à 1644) ou de la dynastie Qing (de 1644 à 1912). Selon le Daily Mail, c’était le premier corps bien conservé d’une des dynasties de cette ville.
Construction workers in China discover centuries old well-preserved corpse buried with its favourite fan https://t.co/6ImBD1ZnMZ
— Daily Mail Online (@MailOnline) 1 septembre 2017
Sous la dynastie Ming, les chapeaux définissaient le statut de l’homme et des robes étaient faites pour chaque événement. Plus le statut est élevé, plus les vêtements sont complexes et flamboyants, et plus il y a d’ornements dans leurs vêtements. La dynastie Ming a été formée par un soulèvement paysan contre la domination mongole de la dynastie Yuan.
Quant à la dynastie Qing, elle était la dernière dynastie impériale de la Chine. Elle a été précédée par la dynastie Ming.
Des fonctionnaires de l’Administration d’État du patrimoine culturel de la Chine ont déclaré qu’en raison de ses beaux vêtements et des matériaux utilisés pour la construction de son cercueil, l’homme appartenait probablement à un haut niveau de la société. Les fonctionnaires n’ont pas mentionné s’ils avaient retrouver la trace de l’un de ses descendants.
Centuries-old corpse buried with favourite fan found nearly perfectly preserved by stunned buildershttps://t.co/a1DgegAy6J pic.twitter.com/tx2TNKaDen
— Daily Mirror (@DailyMirror) 1 septembre 2017
Entre-temps, les travaux de construction en cours, là où les vestiges avaient été trouvés ont dû être interrompus. Il est d’ailleurs possible que l’administration du patrimoine culturel suspende indéfiniment la construction. Le corps a depuis été retiré du site pour d’autres études.
À lire aussi :
L’histoire des caractères chinois – aucun héritage n’est plus significatif que le langage humain
L’architecture chinoise, une miniature du cosmos
Introduction à la culture traditionnelle chinoise
Ce n’est pas la première fois qu’un cercueil de la noblesse entièrement intact est découvert. En mars 2014, des archéologues français ont découvert le corps bien conservé d’une noble femme décédée il y a plus de 350 ans, selon The Guardian. Le corps était bien conservé avec les vêtements, un chapeau et des chaussures. Il a été identifié par la suite que le cadavre était celui de Louise de Quengo, veuve d’une famille aristocratique bretonne.
Fully dressed and preserved 350-year-old corpse of French noblewoman found http://t.co/73LhOJUwSl
— The Guardian (@guardian) 3 juin 2015
« Lorsque nous avons ouvert le cercueil, nous avons vu un corps, beaucoup de tissu puis les chaussures », a déclaré à CNN l’anthropologue Rozenn Colleter, qui faisait partie de l’équipe. « Nous ne savions pas à quel point il était bien conservé jusqu’à ce qu’on le scanne. »
Apparemment, son visage était couvert d’un linceul, de deux bonnets et d’une capuche. Elle était vêtue d’une cape, d’une robe en laine sergée, d’une chemise en lin uni et de mules en cuir à semelles en liège.
Cette découverte rare a été faite dans la ville occidentale de Rennes. Les chercheurs croient qu’elle est décédée dans la soixantaine en 1655. Le corps, long de 1,45 mètre, a été identifié grâce à des inscriptions sur une relique contenant le cœur de son mari, Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac, qui serait mort en 1649. Son cercueil de plomb était parmi les cinq autres qui ont été trouvés dans le cimetière.
Selon le Guardian, elle a été enterrée de nouveau à Rennes plus tard en 2015.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.