D’après la présidence russe, le 29 décembre 2019, Vladimir Poutine a appelé le président américain Donald Trump pour le remercier d’informations données par les services secrets américains et qui auraient permis aux services russes d’intervenir à temps pour éviter un attentat terroriste.
Dans la foulée, les renseignements russes (FSB) ont confirmé l’information en précisant que deux citoyens russes avaient été arrêtés le 27 décembre. Des preuves des attentas planifiés ont été retrouvées sur les lieux de l’arrestation : l’attaque était prévu pour le nouvel an dans un endroit fréquenté de Saint-Pétersbourg.
Toujours d’après le communiqué de la défense russe, les deux présidents en ont profité pour confirmer leur collaboration future dans la lutte contre le terrorisme.
Bel exemple de coopération entre les Etats-Unis et la Russie pour empêcher un attentat. La lutte contre le terrorisme doit être une priorité absolue.https://t.co/MPXk5oYUNR
— Gilles Lebreton (@Gilles_Lebreton) December 30, 2019
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les deux pays coopèrent dans ce domaine. Suite aux attentats de Boston en 2013, la Russie avait aidé l’enquête américaine. Situation inverse en 2017 alors qu’un attentat à la bombe dans une église de Saint-Pétersbourg avait été déjoué grâce à des informations données par les Etats-Unis.
Contrairement aux démocrates ouvertement hostiles à la Russie, Hillary Clinton en tête, Donald Trump s’est à plusieurs reprises montré plus ouvert et prêt à un rapprochement avec Vladimir Poutine.
Pourtant, l’enquête démocrate sur les soupçons de collusions avec la Russie de l’équipe Trump durant la campagne de 2016 a rendu impossible toute tentative de Trump d’aller dans ce sens durant les premières années de sa présidence.
Maintenant que le rapport Mueller est sorti sans aucune accusation à la clé et que les démocrates ont changé leur fusil d’épaule pour essayer de destituer le président Trump, il est possible que les efforts de rapprochement avec la Russie soient plus visibles prochainement.
Et cela sans compter sur les mains tendues de Poutine. Lors de sa traditionnelle conférence de presse du 19 décembre dernier, le président russe avait pris la défense de Donald Trump sur le dossier ukrainien.
La rhétorique anti-Poutine avait atteint de nouveaux sommets sous la présidence Obama avec pour effet de pousser, à leurs corps défendant, les russes dans les bras de la Chine. L’objectif de Trump serait de ralentir voir défaire l’alliance russo-chinoise.
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