Une stèle installée sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille rendant hommage aux victimes d’attentats, notamment à deux victimes marseillaises tuées par une attaque au couteau en 2017 revendiquée par l’État islamique, a été vandalisée lundi.
Sur ce monument érigé en 2018, la plaque où était inscrit « À la mémoire des victimes des attentats terroristes » a été dérobée et son socle vitré, orné d’un drapeau français, présente désormais des traces noires de dégradations par incendie.
Une enquête a été ouverte
« Les auteurs sont activement recherchés et devront répondre de leurs actes », a indiqué sur X la préfecture de police des Bouches-du-Rhône qui « condamne avec la plus grande fermeté » cet « acte de vandalisme ».
Le préfet de police s’est rendu sur place, « accompagné de la police technique et scientifique », a annoncé la préfecture de police à l’AFP.
Les enquêteurs vont notamment exploiter les caméras de vidéosurveillance qui surplombent le lieu.
Une enquête pour « dégradations par incendie et vol en réunion » a été ouverte par le parquet de Marseille, a indiqué dans l’après-midi le procureur de la deuxième ville de France.
« S’attaquer à notre mémoire est un acte de lâcheté »
« S’attaquer à notre mémoire est un acte de lâcheté, une honte que je condamne avec la plus grande fermeté. Dès qu’ils ont été alertés, les services de la ville de Marseille se sont mobilisés, à ma demande, pour remplacer cette plaque mémorielle dans les plus brefs délais », a annoncé sur X le maire divers gauche de la ville, Benoît Payan.
« Révoltant, lâche et immonde ! D’autant plus en ce 11 novembre, jour symbolique du devoir de mémoire. J’espère que les images de vidéo protection permettront d’identifier et de poursuivre le ou les auteurs de cet acte de saccage de la mémoire des victimes du terrorisme », a estimé sur le même réseau social la présidente divers droite de la métropole Aix-Marseille Martine Vassal.
Le 1er octobre 2017, deux cousines, Laura Paumier, 22 ans, et Mauranne Harel, 20 ans, avaient été poignardées à mort sur le parvis de la gare Saint-Charles par Ahmed Hanachi, Tunisien de 29 ans. L’auteur de l’attaque avait été abattu par les forces de l’ordre.
L’attentat avait été revendiqué, « opportunément » selon les enquêteurs, par le groupe État islamique, mais aucun lien n’avait été établi entre le tueur et l’organisation jihadiste.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.