Deux Marines ont témoigné cette semaine avoir été encerclés et attaqués par une dizaine de radicaux d’extrême gauche d’Antifa lors d’un rassemblement à Philadelphie.
Antifa est un groupe pro-communiste qui prône ouvertement l’utilisation de la violence et s’attaque aux conservateurs, aux journalistes et aux policiers, entre autres. Les membres sont facilement reconnaissables car ils s’habillent généralement en noir et dissimilent leur visage à l’aide de masques.
Selon des documents obtenus par Politico, les responsables de la sécurité américaine ont officiellement classé ce groupe parmi les terroristes nationaux.
Alejandro Godinez et Luis Torres, tous deux réservistes du U.S. Marine Corps, se trouvaient à Philadelphie pour assister à un événement maritime à la mi-novembre et faisaient du tourisme lorsqu’ils ont été approchés par Tom Keenan, membre d’Antifa.
Keenan demanda à Godinez : « Es-tu fier ? » et le Marine répondit : « Nous sommes des Marines. » Keenan leur a ensuite demandé: « Êtes-vous des garçons fiers ? » en parlant du groupe libertaire qui tenait un rassemblement ce jour-là.
Soudain, Keenan et environ 10 autres personnes ont entouré les Marines et ont commencé à les battre, a rapporté le Philadelphia Magazine.
La police de Philadelphie a décrit l’attentat dans une demande d’aide à l’identification des agresseurs adressée au public le 19 novembre : « Le groupe de suspects a appelé les plaignants ‘nazis’ et ‘suprématistes blancs’. Les suspects ont ensuite attaqué les plaignants et ont commencé à leur donner des coups de poing et des coups de pied », a déclaré la police.
« Pendant l’agression, l’un des plaignants s’est fait voler son téléphone cellulaire par l’un des suspects masculins. Les contrevenants se sont ensuite enfuis vers le nord sur Front Street, en direction de Market. Certaines des personnes impliquées ont été filmées lors d’une manifestation antérieure dans la région. »
Godinez a témoigné qu’il était déconcerté par les chants, parce qu’il est latino, et il a crié : « Je suis mexicain. » Il a dit que les membres d’Antifa ont ensuite utilisé un langage raciste pour l’attaquer, lui et ses compagnons de marine.
Godinez a dit qu’il a été frappé au moins six fois à la bombe lacrymogène, à la tête, aux côtes et piétiné par la foule.
« La meilleure façon de le décrire, c’est le son des gens qui chantent dans un stade de football », a dit Godinez à la cour, ajoutant que Keenan « riait, souriait et s’amusait, alors que j’aurais pu mourir ce jour-là ».
Godinez a dit que sa vue est toujours affectée par les coups et qu’il continue de ressentir de l’inconfort à cause d’autres blessures.
À un moment donné, l’avocat de Keenan a qualifié ce qui s’est passé de « bagarre », ce qui a incité le juge à répondre : « Ce n’est pas comme les enfants dans un terrain de jeu. »
Ni Keenan ni Massey n’ont parlé et ils ont essayé de se protéger le visage en entrant et en sortant de la salle d’audience.
Le juge a décidé que les deux hommes devaient être détenus en vue d’un procès pour voies de fait graves et complot, et Keenan a également été accusé d’intimidation ethnique. Leur prochaine audience est prévue pour le 27 décembre.
Keenan en 2007 a été arrêté après un incident connu sous le nom de Love Park 4, et accusé de complot criminel, de vandalisme institutionnel, de résistance à l’arrestation, et de méfait criminel, entre autres délits, a rapporté Philadelphia Magazine. Il a finalement plaidé coupable à des accusations de désordre et, en échange, les autres accusations ont été abandonnées.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Frappée et violentée par son compagnon, elle poste les clichés de son visage tuméfié sur Instagram
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.