Le 29 septembre, l’ancien président Donald Trump a posté une prière traditionnelle à l’archange saint Michel, ce qui a suscité de nombreuses réactions. Le 29 septembre est la date à laquelle les catholiques du monde entier célèbrent la fête de la Saint-Michel.
Le message sur X suivait le message de Donald Trump du 8 septembre célébrant la naissance de la Vierge Marie.
Le père Gerald Murray, un prêtre catholique, a souligné à Epoch Times que même si l’ancien président n’est pas catholique, son message était « le bienvenu ».
« Que Dieu le bénisse et que Dieu bénisse notre pays ! » a-t-il dit.
La dévotion chrétienne à saint Michel remonte au Ve siècle de notre ère, et selon l’abbaye de Saint-Michel, en Californie du Sud, la fête de la Saint-Michel était très populaire au Moyen Âge.
Dans la théologie chrétienne, saint Michel est l’ange qui chasse le diable du paradis. Cette croyance est basée sur un passage du dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, plus connu sous le nom de Livre des Révélations :
« Il y eut une grande bataille dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le dragon… Et le grand dragon fut chassé, ce serpent ancien, celui qu’on appelle le diable et Satan… » (Ap 12, 7-9)
Saint Michel est souvent représenté avec le pied sur le cou du diable, brandissant l’épée de la justice dans sa main droite et tenant dans sa main gauche la balance qui pèsera les âmes de ceux qui seront jugés.
La prière postée par M. Trump trouve son origine dans un événement survenu en 1884 et impliquant le pape Léon XIII.
Alors qu’il célébrait la messe, des spectateurs ont vu le pape s’immobiliser soudainement et regarder au loin. Il a pâli et une expression de terreur a traversé son visage.
Son secrétaire, Rinaldo Angeli, a confié plus tard que Léon XIII avait expliqué qu’il avait eu une vision et entendu une conversation entre Dieu et le diable sur le sort de l’Église.
À la fin de la messe, le pape est allé dans son bureau privé et a composé la prière à saint Michel, ordonnant qu’elle soit récitée après les messes de semaine dans toute l’Église catholique. Cette obligation a été supprimée en 1965, mais plusieurs églises l’observent encore.
Saint Michel est vénéré comme le saint patron des guerriers, des policiers et des pompiers. Il est également le saint patron de plusieurs pays, dont le Portugal, l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine.
L’île française de Saint-Michel abrite un monastère construit en l’honneur de l’endroit où l’ange serait apparu trois fois à un évêque en 708.
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