Pour voir certaines des plus belles œuvres d’art de la civilisation occidentale, il faut lever les yeux.
Sur les plafonds des palais et des églises, on peut voir de vastes scènes du ciel, des allégories, des saints et des êtres divins dans toute leur splendeur, des chefs-d’œuvre d’innovation technique et technologique, une maîtrise des compétences associée à un épanouissement de la créativité et de l’imagination humaines qui rivalisent avec tout ce qui est inventé aujourd’hui.
La plus célèbre de toutes est peut-être la fresque de Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine. Plutôt qu’une scène de paradis, c’est l’histoire de l’humanité qui se déroule sur les panneaux centraux du plafond, de la création à la chute puis au salut de l’homme, avec des spectateurs semi-divins qui observent depuis les coins.
L’art, dans ce qu’il a de meilleur, touche notre humanité, répond à nos questions les plus profondes et nous aide à trouver un sens à la vie.
On se dit : « À quoi le paradis ressemblerait-il ? S’il existait un paradis, de quoi aurait-il l’air ? » a déclaré Jared Madsen, maître de cérémonie de longue date de Shen Yun Performing Arts, une compagnie de danse classique chinoise basée à New York. « Cette quête du divin, cette recherche de quelque chose de plus élevé, c’est vraiment ce que l’on retrouve dans une grande partie de la culture chinoise et dans une grande partie de nos spectacles.
« Ce qui est génial, c’est que dans notre spectacle, il y a quelqu’un qui ne se contente pas d’aspirer à monter au ciel, mais qui arrive vraiment à le faire. Il est tiré vers le haut et s’envole vers le ciel. Il peut voir les [fées célestes], et vivre toute une expérience comme celle-là.
« Je pense que ce sont des choses auxquelles chaque être humain pense, que nous nous demandons tous. Et nous avons l’occasion de les voir sur scène, c’est incroyable. »
Jared fait référence à un élément de production unique, et breveté, de Shen Yun, qui présente la culture chinoise d’avant l’avènement du communisme.
Alors que le Parti communiste chinois (PCC) a pour objectif de « lutter contre le ciel, la terre et l’homme », la culture traditionnelle chinoise est à l’opposé, centrée sur la croyance en l’harmonie entre le ciel, la terre et l’homme.
Les scènes des palais célestes, du Créateur descendant pour mettre en marche 5 000 ans de civilisation, des êtres divins venant au secours des bons et de ceux qui croient en eux, des êtres humains, de l’histoire à nos jours, aux prises avec ces questions profondes sur le but de la vie, tout cela devient une œuvre d’art vivante rendue par une danse expressive, des costumes remarquables et une toile de fond numérique qui prolonge l’écran dans tout le cosmos. Shen Yun associe la splendeur de l’imagination et la maîtrise des compétences et des techniques nécessaires à la réalisation d’un chef-d’œuvre.
« C’est un spectacle culturel, mais en même temps, il va beaucoup plus loin que cela. […] Il se connecte à quelque chose qui est à la racine de l’humanité », a déclaré Jared.
C’est la culture chinoise authentique et traditionnelle que le PCC ne veut pas que vous voyiez.
La vérité sur la Chine
La mission de Shen Yun est de « faire revivre 5 000 ans de civilisation chinoise », selon le site web de la compagnie. Les anciens Chinois croyaient que cette civilisation était d’inspiration divine, transmise par les dieux, et ils l’ont gardée intacte pendant cinq millénaires, jusqu’au coup d’État communiste sanglant de 1949. Après avoir pris le pouvoir, le PCC a lancé la Révolution culturelle, qui a éradiqué la culture traditionnelle en détruisant des temples, en brûlant des livres et en brutalisant des innocents. Au final, l’arrivée au pouvoir du PCC a provoqué la mort d’au moins 50 à 60 millions de personnes.
Beaucoup de choses ont été perdues et la culture en Chine sous le régime communiste a été déformée, mais les légendes historiques, les mythes et les personnages ont survécu dans la mémoire de certains en Chine et à l’étranger. En 2006, des artistes du monde entier, dont certains avaient fui la Chine, se sont réunis au pays de la liberté pour former une compagnie qui leur permettrait d’exprimer une culture qui était presque perdue et de la présenter sur la scène mondiale.
La culture traditionnelle chinoise est enracinée dans la pensée divine, par l’entremise du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme qui habitaient la Chine, dit Jared. Le respect du divin et la croyance que les bonnes personnes sont bénies et les mauvaises punies sont au cœur de cette culture.
Cette vision holistique de l’humanité est ce qui a initialement attiré l’intérêt de Jared pour les philosophies chinoises, lorsqu’il était au lycée. Dans notre monde moderne, lequel dépend de la technologie et est largement sécularisé, les questions relatives à nos origines, au but de la vie et à ce qui nous attend dans l’au-delà ne font pas partie des sujets abordés dans les conversations quotidiennes. Mais Jared a trouvé certaines réponses, parfois à des questions qu’il n’avait même pas imaginées, dans les philosophies anciennes qu’il a commencé à lire, et il a développé une grande fascination pour la Chine.
« Et puis je suis allé en Chine », a dit Jared. C’était dans les années 1990, et la réalité était sombre. « Je me suis rapidement rendu compte que ces choses étonnantes que je lisais dans divers livres sur le confucianisme et le taoïsme… au moment même où j’ai atterri en Chine… cela a été un signal d’alarme : ‘Oh, c’est une société communiste.’ »
C’est pourquoi lorsque Jared a découvert Shen Yun, c’était en quelque sorte comme rentrer à la maison.
Une beauté qui élève l’âme
Dante, le poète suprême, a écrit que la beauté éveille l’âme et l’inspire à agir.
La danseuse principale de Shen Yun Evangeline Zhu éprouve le même sentiment. La beauté n’est pas seulement agréable à l’œil. Une sorte de beauté pure et transcendante, ce que les érudits et les artistes du Moyen Âge et de la Renaissance pourraient appeler la beauté objective, ou ce que les romantiques pourraient appeler le sublime, peut émouvoir l’âme.
« Il y a un aspect crucial de l’art, et c’est son principe esthétique », a dit Évangéline. « Qu’est-ce que la beauté ? Qu’est-ce qui n’est pas beau ? Les arts sont tous liés à la beauté, mais la norme particulière d’une forme d’art est très importante. »
« Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, les gens ne s’entendent pas sur ce qui est ‘beau’. Nous disons que c’est dans l’œil de celui qui regarde, ou ‘c’est mon goût’. Dans ces conditions, je pense que l’esprit et la compréhension morale de l’artiste sont aussi importants que son talent. » Pour exprimer une beauté transcendante, l’artiste doit chercher à comprendre ce qu’elle signifie.
Le Shen Yun prend au sérieux cette quête de compréhension de la beauté ; son nom même signifie « la beauté des êtres divins qui dansent ». Même les costumes, de la haute couture embellie avec plus de détails qu’aucun spectateur ne pourra jamais saisir pleinement, sont réalisés dans le respect de l’authenticité, créés d’après la robe dynastique dont on disait qu’elle était inspirée des cieux.
« Pour moi, la forme d’art qui peut élargir l’esprit des gens, qui peut évoquer leur humanité et faire évoluer leur cœur vers la bonté, c’est ça qui est beau », a dit Évangéline.
La danse classique chinoise est réputée pour son expressivité et se prête bien à la narration d’histoires par la danse. Les spectacles de Shen Yun comprennent une douzaine de contes dansés, chacun accompagné d’une composition originale d’anciennes mélodies chinoises interprétées par un orchestre classique occidental, auquel se mêlent quelques instruments chinois. Ces contes parlent d’amour et de chagrin, de joie et de tragédie, de la relation entre un parent et son enfant, et de héros qui font preuve d’honneur et de courage pour défendre leur peuple. Zhu a vu de nombreux spectateurs émus aux larmes au cours de son interprétation.
« La danse est une forme de communication », dit-elle. « Elle transmet quelque chose qui va au-delà du langage, et par les sens, vous communiquez et imprégnez le public de quelque chose de profond.
« Qu’allez-vous communiquer ? […] Je pense qu’il est important pour un artiste d’y réfléchir. »
Inspirer la bonté dans le cœur des gens
Les spectateurs repartent généralement avec de l’inspiration et de l’espoir.
Récemment, après une longue interruption, les personnes qui avaient prévu de voir Shen Yun se produire et dont leurs spectacles avaient été annulés au milieu de la tournée en raison de la pandémie, ont enfin eu l’occasion de le faire. Le 26 juin, Shen Yun a donné le coup d’envoi de sa nouvelle saison à Stamford, dans le Connecticut, aux États-Unis.
« C’est très édifiant sur le plan spirituel », a déclaré Chris Fiene, un ingénieur. « Après la pandémie, c’est très joyeux de vivre enfin un spectacle avec d’autres personnes et de les voir l’apprécier aussi. »
John Connor Blow est sorti du théâtre les bras levés, exprimant sa gratitude. « J’ai été ému à en pleurer de joie », a déclaré M. Blow, qui avait rêvé de voir Shen Yun toute l’année dernière. « Et ça a changé ma vie. »
« Vous pouvez sentir une connexion du moi aux danseurs et à la situation qu’ils essaient de dépeindre. Je me sens merveilleusement bien. C’est une expérience incroyable », a déclaré Diego Mansilla, professeur à l’université du Massachusetts. Lui et sa femme, Adel, avaient attendu près de trois ans pour voir Shen Yun, prolongé par la pandémie, mais l’attente en valait la peine.
Certaines des pièces de danse de Shen Yun dépeignent la tragédie, mais aussi le triomphe du bien de l’humanité, a déclaré Diego. Quelle que soit l’adversité décrite, la fin de chaque histoire apporte bonté et espoir.
Adel a dit que c’était quelque chose qui resterait avec eux dans leur vie quotidienne, un rappel « pour s’assurer que ce mauvais côté ne gagne jamais en nous […] [et] que la bonté qu’ils[les interprètes] montrent, pour la garder en moi et faire le choix conscient que je ne veux pas être avec les mauvaises forces ».
« Ils font tellement pour nous le montrer, pour inspirer […] cette pureté authentique », a-t-elle ajouté. « Comment puis-je rentrer à la maison et être en colère contre certaines choses ? Je ne peux pas. […] Je sens que je suis responsable maintenant de continuer ce qu’ils nous ont donné. Ils ont donné avec tant d’efforts. »
NTD a contribué à cet article.
Epoch Times est un fier sponsor de Shen Yun Performing Arts. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site ShenYunPerformingArts.org
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