Des obus de mortier ont été tirés jeudi à partir de la bande de Gaza vers une position militaire israélienne, provoquant une riposte de chars et de l’aviation israélienne sur des positions du Hamas palestinien, a indiqué l’armée.
Des tirs de mortier ont visé dans l’après-midi un poste israélien au nord du territoire palestinien, sans faire de victime, a indiqué un porte-parole de l’armée israélienne.
En réponse aux obus de mortier tirés sur un poste de Tsahal près du nord de la bande de Gaza, des chars d’assaut et un avion de l’Armée de l’Air ont ciblé 4 postes du Hamas au nord de Gaza. Tsahal tient le Hamas responsable de toute activité hostile contre Israël depuis Gaza
— Tsahal (@Tsahal_IDF) 30 novembre 2017
Des chars et des appareils israéliens ont riposté en prenant pour cibles quatre postes militaires du Hamas, le mouvement islamiste qui gouverne la bande de Gaza, a dit le porte-parole. Un responsable sécuritaire dans la bande de Gaza a fait état d’au moins deux postes d’observation frappés par l’armée israélienne.
Aucune victime n’a été rapportée dans un premier temps du côté palestinien.
Les instigateurs des tirs de mortier n’ont pas été identifiés mais l’armée israélienne a redit tenir le Hamas pour responsable des agissements hostiles provenant du territoire sous son contrôle.
15 obus de mortiers tirés de Gaza sur des soldats israéliens le long de la frontière https://t.co/W6ATH2Ndzb pic.twitter.com/gMsjIdn76x
— The Times of Israel (@TimesofIsraelFR) 30 novembre 2017
Israël et le Hamas observent un cessez-le-feu fragile depuis la fin de la guerre de 2014, la troisième dans l’enclave depuis que le mouvement islamiste y a pris le pouvoir en 2007.
La trêve est sporadiquement remise en cause par des tirs de roquettes ou de mortier en provenance de Gaza, couramment attribués à des groupes salafistes.
L’autorité du Hamas est contestée par de petits groupes, dont certains s’inspirent de l’organisation ultraradicale État islamique (EI).
Ces échanges de projectiles interviennent alors que le Hamas est censé céder le pouvoir dans la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne, reconnue par Israël et la communauté internationale.
Une passation de pouvoirs prévue d’ici à vendredi a cependant été reportée de dix jours mercredi, et la réussite de cette entreprise est sujette à un scepticisme répandu. Même s’il accepte un transfert de responsabilités politiques, le Hamas, qui se pose en champion de la lutte contre Israël, a exclu de rendre les armes.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans l’expectative n’a pas voulu lever les sanctions financières imposées en 2017 pour forcer la main du Hamas tant que celui-ci n’aura pas montré de « bonne volonté ».
Le professeur d’université et ancien ministre de l’Autorité, Ghassan Khatib, doute pour sa part que le Fatah et le Hamas parviennent en dix jours à régler ces différends.
L’annonce du report a été prise sous la pression de l’Égypte, soucieuse de préserver le processus et inquiète d’une possible détérioration de la situation à Gaza et de ses répercussions sur le Sinaï voisin, en proie à une insurrection jihadiste, a-t-il ajouté.
R.B avec AFP
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