Le gouvernement prépare des mesures de « reconquête de l’écrit » pour la rentrée, afin de contribuer à relever le niveau des élèves français, en berne dans les études internationales, ont annoncé vendredi le Premier ministre, François Bayrou, et la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne.
« On ne peut pas accepter qu’au niveau du bac, il y ait 30% des élèves qui ne soient pas capables d’écrire convenablement », a déclaré M. Bayrou en visitant une école à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).
Avec Mme Borne, il a également relancé une réforme de la formation initiale des enseignants qui « va insister sur cette reconquête de l’écrit », a-t-il précisé.
Avoir « à écrire et à lire tous les jours à l’école, au collège, au lycée »
« Notre idée, notre programme, c’est qu’on ait à écrire et à lire tous les jours à l’école, au collège, au lycée », « quelle que soit la discipline et quel que soit le cours », a ajouté le Premier ministre.
« Nous sommes dans une société où l’image tient une place prépondérante », a ajouté M. Bayrou, citant l’essor des réseaux sociaux et des écrans, et affirmant qu’il n’y a « pas d’études possibles sans maîtrise de l’écrit », et que « c’est là que se corrigent les inégalités sociales ».
Un groupe de travail autour d’Érik Orsenna
Les dernières études internationales, PISA et Pirls, portant sur le niveau de langue des élèves, placent toujours la France en piètre position.
Le système scolaire français, en outre, est décrit dans ces études comme renforçant les inégalités sociales.

Mme Borne a indiqué que le gouvernement comptait « d’ici l’été annoncer des mesures ambitieuses pour promouvoir l’écriture sous toutes ses formes, dès le plus jeune âge, avec l’appui d’un groupe de travail qui est réuni autour (de l’écrivain) Érik Orsenna », sans plus de détails.
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