Un témoin présenté par l’équipe de campagne de Donald Trump lors de la course aux élections dans le Nevada a affirmé que les disques mémoire utilisés pour stocker les décomptes des votes enregistrés par les machines à voter au cours de la période de vote anticipé auraient inexplicablement changé du jour au lendemain, selon une présentation faite lors d’une audience à Carson City le 3 décembre.
Selon Jesse Binnall, qui a présenté les preuves au nom de l’équipe de campagne de Donald Trump, le témoin, dont le nom a été caché par une ordonnance de protection, a déclaré que les résultats du décompte des votes étaient recueillis sur les machines à la fin de chaque journée de vote et stockés sur des clés USB (Universal Serial Bus) pendant la nuit.
« Ce qu’ils faisaient, c’est qu’ils connectaient et déconnectaient ces clés USB. C’est une bonne pratique. Les clés portaient un numéro de série. Et à de nombreuses reprises, ces clés étaient déconnectées avec des résultats de vote et reconnectées le lendemain matin, pendant la période de vote anticipé, avec des résultats de vote différents. Parfois plus, parfois moins », a déclaré M. Binnall.
« Ce que cela signifie, c’est qu’au beau milieu de la nuit, des votes apparaissaient et des registres disparaissaient sur ces machines. »
Jesse Binnall a ajouté que les clés USB n’étaient pas cryptées et que les machines de vote n’étaient pas protégées par un mot de passe. « Les clés USB ont été connectées à des ordinateurs portables, alors que les ordinateurs portables eux-mêmes auraient pu être compromis », a-t-il ajouté.
L’allégation concernant les modifications du nombre total de votes est l’une des nombreuses allégations présentées par M. Binnall lors de cette audience, la première du genre pour l’équipe juridique de Donald Trump, qui a travaillé dans six États différents après l’élection.
Au cœur du défi électoral relevé dans le Nevada se trouvent plusieurs lots de bulletins de vote qui, selon la campagne de Donald Trump, auraient été déposés, traités ou comptés illégalement, dont environ 40 000 électeurs qui auraient voté deux fois. La campagne soutient également que les signatures sur plus de 130 000 bulletins de vote ont été vérifiées uniquement par une machine, en violation de la loi électorale du Nevada.
La campagne a demandé au tribunal de confirmer la contestation et d’empêcher les électeurs représentant l’ancien vice-président Joe Biden, qui sont les accusés dans cette affaire, de représenter l’État du Nevada au collège électoral.
« Chaque cas que nous avons identifié a entraîné une nouvelle fois la privation des droits de vote des électeurs honnêtes du Nevada », a déclaré M. Binnall.
« Nous comprenons qu’il s’agit d’une situation inhabituelle, mais ce que nous ne pouvons pas faire, c’est fermer les yeux sur la fraude électorale. Si nous voulons continuer à être le phare de la démocratie représentative dans le monde, alors nous ne pouvons pas simplement fermer les yeux quand ça tourne mal – et ça a mal tourné dans le cas présent. Ce n’est pas ce que nous devons faire aux États-Unis d’Amérique. Nous corrigeons la situation. »
Kevin Hamilton, l’avocat des accusés, a présenté une argumentation détaillée sur toutes les revendications formulées par la campagne de Donald Trump. Il a fait valoir que la campagne de Donald Trump n’a pas nommé un seul électeur parmi les volumineuses listes de bulletins de vote qui auraient été déposés illégalement.
« Pour dire les choses simplement, un dénouement à couper le souffle exige des preuves à couper le souffle, mais il est clair que les personnes qui se présentent devant vous n’ont rien de tel », a déclaré M. Hamilton.
Kevin Hamilton a fait valoir que des recours similaires intentés contre l’utilisation de la machine qui permet la comparaison des signatures ont été rejetés sans exception par d’autres tribunaux. Il a également mis en cause la crédibilité de Jesse Kamzol, un témoin clé pour la défense, dont le récit présente une analyse de données qui met en évidence un grand nombre de bulletins de vote potentiellement illégaux.
Dans une réfutation prononcée à la fin de l’audience, M. Binnall a souligné que les accusés n’ont pas remis en question l’analyse de M. Kamzol et ont plutôt attaqué ses qualifications. M. Kamzol a occupé le poste de responsable des données au sein du Comité national républicain à partir de l’année 2017.
Le juge de district James Russell a ordonné aux deux parties de soumettre des propositions d’ordonnances à la cour avant 10 heures vendredi dernier, afin qu’il puisse rendre une décision rapidement, avec suffisamment de temps pour que l’une ou l’autre des parties puissent faire appel devant la Cour suprême du Nevada.
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