En l’espace de quelques semaines, deux joueurs de tennis de table licenciés dans l’Eure ont perdu la vie pendant un match, victimes de malaises cardiaques.
Le 7 février, un homme âgé de 45 ans licencié au club d’Honguemare Le Landin s’est effondré pendant un match de tennis de table.
« Il était en train de jouer contre une joueuse de Saint-Philbert-sur-Risle, ils en étaient à deux sets partout », a expliqué Yves Moro, président du club d’Honguemare Le Landin, aux journalistes de France Bleu.
« Arrivé à cinq points, pendant la belle, au moment du changement de côté, il est tombé raide », a-t-il ajouté.
Malgré l’intervention rapide des secours, la victime ne pourra pas être ranimée. Fin novembre, un autre joueur de tennis de table, licencié au club de Damville, a perdu la vie dans des circonstances similaires.
« Ce sont des accidents qui arrivent », confie Guy Dusseaux, président de la Ligue de Normandie.
« Quand on dit ‘tennis de table’, certains pensent ‘ping-pong’ et vacances, mais non ! C’est un sport très physique », poursuit M. Dusseaux.
Deux pongistes meurent en plein match dans l’Eure : « Nerveusement, c’est un sport très dur » https://t.co/EF8VYrIQ8U pic.twitter.com/P361QW2ZcA
— France Bleu Normandie (Seine-Maritime, Eure) (@fbleuhnormandie) February 18, 2020
Pas de problème de santé particulier chez le quadragénaire décédé
« Quand on est dans un club, il y a deux façons de prendre les choses. Soit on vient juste s’amuser, à ce moment-là ce n’est pas très physique, mais si on fait de la compétition… C’est plus rapide encore que le tennis. On a un tout petit espace pour réagir donc, nerveusement, c’est un sport très dur », abonde Yves Moro.
D’après le président du club d’Honguemare Le Landin, le quadragénaire décédé le 7 février n’avait pas de problème de santé connu.
« Les licenciés doivent passer une visite médicale tous les trois ans. Mais les deux années suivantes, pour que leur licence soit validée, ils ne doivent remplir qu’une attestation sur l’honneur », souligne Guy Dusseaux.
« Tout le monde a été très choqué, on en a parlé pendant plus d’une heure la semaine d’après. On a tout de suite parlé d’inscrire des gens en formation aux gestes de premiers secours, pour savoir quoi faire quand il arrive quelque chose comme ça », conclut Yves Moro.
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