Maggie Doyne, du New Jersey, États-Unis, savait très peu de choses sur qui elle était ou ce qu’elle attendait de la vie lorsqu’elle a obtenu son diplôme d’études secondaires il y a plusieurs années. C’est alors qu’à l’âge de 18 ans, elle décida de faire le tour du monde.
Le monde s’est alors ouvert à elle d’une manière qu’elle n’aurait jamais crue possible. C’est dans le Népal ravagé par la guerre civile, dans les contreforts de l’Himalaya, qu’elle a connecté avec la mission de sa vie.
Un jour, elle marchait sur une route quand elle a croisé les yeux d’une petite fille qui transportait à pied des ballots d’un parking de bus vers un village voisin. La fille s’appelait Lacora. Elle transportait des chargements et ce aller-retour, toute la journée pour seulement 0,88 à 1,76 € par jour.
« Je l’ai regardée et j’ai vu chaque parcelle de moi-même, et j’étais dévastée », raconte Maggie avec une voix tremblante, des années plus tard. Elle a commencé à faire des recherches et a découvert qu’il y avait environ 80 millions d’enfants comme Lacora dans le monde.
Peu de temps après, Maggie a rencontré une autre fille, une orpheline de 7 ans nommée Hema. Maggie se rappelait que tous les jours, quand elle allait à la rencontre d’Hema, celle-ci souriait, la regardait de ses grands yeux brillants et lui disait : « Namaste Dee Dee », ce qui signifie : « Bonjour ma soeur. »
C’est Hema qui a déclenché quelque chose en Maggie. Elle s’est dit à elle-même : « Maggie, oublie les 80 millions, et si tu commençais tout simplement avec Hema ? » En l’espace de quelques semaines, elle avait fait entrer Hema à l’école, lui avait fourni des livres et un uniforme, puis avait continué à suivre ses progrès.
« J’ai commencé avec une seule enfant, je l’ai inscrite à l’école et j’ai vu sa vie se transformer », se souvient-elle.
Mais pour Maggie, ce n’était pas assez.
Jetez un oeil à cette vidéo :
« Ce qu’il y a dans ce genre de travail, c’est qu’au bout d’un certain temps, ça devient vraiment une addiction », a-t-elle ajouté. « Ce qui a commencé avec un enfant est vite devenu 5, puis 10, et puis 20. »
Maggie a alors réussi à dénicher un lopin de terre. Elle a appelé ses parents aux États-Unis et leur a demandé de lui transférer ses 5 000 $ (près de 4 400 €) – qu’elle avait économisés en gardant des enfants – pour pouvoir acheter le terrain.
Plus tard, elle a pu amasser 20 000 $ (plus de 17 500 €) de plus pour terminer ce qui s’appelle maintenant le foyer pour enfants Kopila Village Children’s Home, où les enfants qui n’avaient pas d’endroit pour dormir ou pour manger auraient la chance d’avoir une vie meilleure.
En 2009, Maggie a reçu 100 000 $ d’un organisme nommé Do Something (« Faites quelque chose ») pour construire l’école Kopila Valley School, où, en fin de compte, 350 enfants allaient recevoir une éducation dans un pays en manque de ressources pédagogiques. Chaque enfant reçoit un repas nutritif chaque jour et une clinique offre des soins médicaux à chaque enfant.
Beaucoup d’enfants qui fréquentent l’école de Kopila sont les premiers de leur famille à être éduqués.
« J’aime vraiment ce que je fais et j’aime les enfants avec qui je vis », dit Maggie. « Ils ont changé ma vie. »
Maggie a également mis sur pied un refuge pour femmes et, plus récemment, en 2017, un foyer pour filles à risque. Elle a également fondé BlinkNow, un fondation qui soutient toutes ces initiatives. Actuellement en travaux, un nouveau campus scolaire est en cours de construction. Celui-ci pourra accueillir 500 élèves de la maternelle à la 12e année, ainsi qu’une école post-secondaire, avec 18 salles de classe.
Maggie a résumé son message en quelques mots : « Nous avons tous quelque chose de vraiment spécial à donner, et j’ai découvert qu’il est de mon devoir d’enseigner aux jeunes qu’ils peuvent le faire aussi. »
Voici un récit supplémentaire en anglais de l’histoire de Maggie, avec des images à couper le souffle :
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