Ce vendredi matin aux environs de 10 heures, des automobilistes ont alerté la gendarmerie pour avoir vu sur l’autoroute A9 à hauteur de Roquemaure dans le Gard, un véhicule rouler à contre-sens du trafic. L’automobiliste, une femme âgée de 25 ans, était sous l’emprise de substances qui restent à déterminer.
La jeune femme, résidant dans le Gard, était à bord d’une Renault Clio grise et se dirigeait en direction de Nîmes, ainsi que le relate France 3 Occitanie. Elle roulait à vive allure à contre-sens sur la voie de gauche. Les gendarmes de Grand-Gallargues se sont mis à sa poursuite et ont réussi à la rattraper au niveau de Milhaud (Gard). À plusieurs reprises, ils lui ont intimé l’ordre de s’arrêter. C’est à hauteur de Vergèze (Gard) que celle-ci a obtempéré. Cependant, alors que les militaires descendaient de leur véhicule pour l’interpeller, elle a brusquement redémarré, manquant de les heurter.
À 150 km/h et à contresens pendant 70 km sur l’A9, une conductrice finalement stoppée par les gendarmes https://t.co/f0YZjYtnoU
— GfranceFrance mat.393 (@GfranceFrance) April 18, 2020
Les gendarmes l’ont à nouveau prise en chasse. C’est après une vingtaine de minutes qu’elle a été contrainte de s’arrêter, un barrage ayant été mis en place par le peloton de gendarmerie de Vauvert, au péage autoroutier de Gallargues-le-Monteux (Gard). La conductrice, qui selon les gendarmes roulait à 150 km/h, n’a heureusement percuté aucun autre véhicule dans cette course-poursuite.
Lorsqu’elle a été arrêtée, la jeune femme tenait des propos incohérents et se trouvait en état d’ivresse évident. Cependant, elle a refusé d’être soumise aux premiers tests de dépistage. Elle, ainsi que le passager qui l’accompagnait, ont été placés en garde à vue dans un premier temps. Mais très rapidement, la conductrice a été hospitalisée dans un service psychiatrique. Le passager quant à lui, âgé de 30 ans, a été mis hors de cause.
Eric Maurel, le procureur de la République de Nîmes, a ouvert une enquête pour « conduite en état d’ivresse manifeste » et « mise en danger de la vie d’autrui ».
Après la fin de son internement, la jeune femme devra reprendre sa garde à vue.
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