Excédé par les touristes intolérants, Régis Bourelly, le maire de Saint-André-de-Valborgne (dans le Gard), qui avait précédemment planté un panneau « Attention : village français » à l’entrée de sa commune, a organisé ce dimanche 9 août une fête du coq en l’honneur de la ruralité.
Il y a exactement un an, ne supportant plus les citadins se plaignant du bruit du clocher, du chant du coq ou du clapotis de la fontaine, Régis Bourelly plantait sa pancarte : « Attention, village français, vous pénétrez à vos risques et périls. » Un geste qui avait provoqué un véritable sursaut chez de nombreux maires ruraux, relate France Bleu.
Et cette année, ne souhaitant pas en rester là, Régis Bourelly a décidé d’en remettre une couche.
« Il y en a marre de se faire embêter par ceux des villes qui ne connaissent rien à notre vie ! Pour eux, nous sommes des demeurés. C’est totalement faux, nous sommes de gros travailleurs, des gens qui font sans les commodités, qui se débrouillent », revendique-t-il.
C’est alors que lui est venu une idée : pour continuer à défendre le terroir qu’il aime, Régis Bourelly a organisé dimanche dans son village de Saint-André-de-Valborgne « une petite fête, avec une peña, des éleveurs et leurs bêtes, et des commerçants de produits locaux ».
Avec l’aide de la gendarmerie, un circuit a donc été mis en place, avec le respect du port du masque, des distances de sécurité, et du gel hydroalcoolique mis à disposition. « On a fait les choses dans les règles ! » conclut Régis Bourelly, qui renouvellera sans doute l’opération l’année prochaine.
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