Quatre hommes âgés entre 20 et 21 ans ont été mis en examen et écroués pour le meurtre la semaine dernière d’un sexagénaire battu à mort dans une résidence à Floirac, dans la banlieue de Bordeaux, a-t-on appris auprès du parquet.
Le drame s’était déroulé le samedi 10 avril vers 19h00, le corps d’un homme âgé de 68 ans, ancien employé de la préfecture et résident d’un immeuble d’un quartier calme de Floirac, a été retrouvé par un autre habitant dans une coursive reliant les parties communes à un local technique. Ce dernier avait été alerté par un « bruit sourd » provenant du local technique, selon le communiqué.
La victime, allongée au sol et sur le dos, présentait « un traumatisme facial très important », d’après la même source. Le décès a été constaté sur place. Le médecin légiste l’a imputé à « un ou plusieurs coups volontaires ayant entraîné des fractures au niveau du nez, des yeux et des lèvres ».
Retraité tué par des « jeunes » : notre pays s’enfonce dans une spirale de barbarie qui risque de le défigurer à jamais. #Floirac
On n’a plus le temps pour les condamnations verbales de @GDarmanin et les circonlocutions de @E_DupondM : il faut AGIR. MLPhttps://t.co/93HP79kYSe
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 18, 2021
« Œdème cérébral post-traumatique suite à un fracas facial majeur »
Les enquêteurs de la Direction zonale de la police judiciaire Sud-Ouest ont aussi constaté « la présence de tâches de sang en projection sur le mur, situées au ras du sol dans la coursive (…), induisant que la victime avait pu être frappée alors qu’elle se trouvait étendue au sol ».
Selon France 3, les causes du décès après l’autopsie ont pu être établies : « œdème cérébral post-traumatique suite à un fracas facial majeur manifestement dû à l’action d’un tiers ». Les autorités se sont donc orientées vers la piste criminelle, puisque « la nature de ces violences exclut l’hypothèse d’une chute de la victime », a précisé le parquet de Bordeaux au média.
D’après le communiqué, « l’hypothèse d’une mauvaise rencontre avec une personne qui aurait été dérangée et surprise par la présence de la victime » s’est vite dessinée, « l’homicide ayant manifestement été commis avec soudaineté et brutalité » et l’autopsie n’ayant détecté « aucune lésion de défense ».
Dans un communiqué, la procureure Frédérique Porterie relate que les mis en examen avaient « expliqué leur geste par un soi-disant propos déplacé de la victime à l’égard de la jeune femme du groupe et c’est à la suite de ça qu’il l’aurait frappée ». Les autre individus se seraient alors joints à lui, auraient fait chuter l’ancien employé de la préfecture, avant de la rouer de coups de pied et de prendre la fuite.
L’un d’eux déjà condamné
D’après le journal Sud-Ouest, le local technique était ponctuellement squatté depuis quelques semaines et des jeunes d’autres quartiers en auraient profité pour venir y boire et fumer du cannabis.
Trois des mis en cause ont été interpellés jeudi, l’un ayant été appréhendé grâce au témoignage d’une personne affirmant qu’il s’était vanté d’être l’auteur des faits. Les deux autres, un couple, se sont présentés vendredi au commissariat. L’un d’eux, considéré comme l’auteur des violences a déjà été condamné, selon le parquet.
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