Le Paris SG a écarté jeudi à domicile (34-33, 30-26 à l’aller) sans trembler les Polonais de Plock en barrages pour se qualifier en habitué pour les quarts de finale de la Ligue des champions de hand, où l’attend un adversaire autrement plus coriace, le FC Barcelone.
Le PSG disputera dans un petit mois (aller 24/25 avril, retour 1er et 2 mai en Catalogne) son 11e quart de finale de C1 d’affilée depuis son rachat par les Qatariens de QSI en 2012, un rendez-vous qui aura forcément une saveur particulière pour Nikola Karabatic.
La légende du handball, qui fêtera ses 40 ans le 11 avril, prendra sa retraite cet été à l’issue des Jeux olympiques, et son immense carrière européenne pourrait donc ce terminer sur cette double confrontation face à un club dont il a porté le maillot deux saisons, avant de partir à Paris sur un titre en Ligue des champions (2015).
« Ils sont favoris mais on a confiance en nous. Je suis très heureux de retourner au Palau Blaugrana, même si je suis resté seulement deux ans c’est un club qui a énormément compté pour moi et qui reste dans mon cœur » a déclaré Nikola Karabatic à la presse.
Les Parisiens courent eux toujours après le Graal
Les Parisiens courent eux toujours après le Graal, une quête passée cette saison par les barrages après avoir terminé seulement troisièmes de leur groupe.
Ils avaient de la marge face à Plock, bourreau à ce même stade l’an passé de Nantes, et n’ont pas forcé leur talent jeudi après avoir effectué une bonne partie du chemin à l’aller.
Même avec un seul gardien professionnel (Jannick Green), en l’absence d’Andreas Palicka blessé (comme l’ailier Ferran Solé), qui plus est longtemps peu en réussite (7 arrêts sur 38 tirs, deux seulement en première période).
Les Parisiens ont serré les boulons en défense et haussé leur niveau en attaque aux moments opportuns, pour infliger un 7-1 aux Polonais et leur passer devant de quelques encablures en première période (13-9, 21e), puis un 4-0 pour reprendre leurs aises en seconde (25-19, 39e).
On voulait gagner chez nous
L’équipe de la capitale s’est comme souvent cette saison reposée en attaque sur le bras d’Elohim Prandi (9 buts sur 10 tentatives), la présence de Kamil Syprzak au poste de pivot (7/8 face à son club formateur), adroit et précieux pour étirer la défense, et la vista de Luc Steins, pour servir ses partenaires (12 passes décisives) ou conclure lui-même (4/5).
Nikola Karabatic a lui attendu les dernières minutes pour ouvrir son compteur, mais ses deux buts coup sur coup (57e et 58e), le premier dans le but vide après une interception, ont permis au PSG de définitivement distancer Plock (33-30).
« Ils revenaient et jouaient bien, nous on n’arrivait pas à mettre des stops en défense et en attaque on a fait deux ou trois conneries, on a eu du mal à se détacher. On ne se sentait peut-être pas en danger (pour la qualification) mais on voulait gagner chez nous » a commenté Karabatic.
« On a su se battre bout pour l’emporter, c’était important pour la dynamique de l’équipe » a de son côté estimé Mathieu Grébille.
Il est attendu avec ses équipiers dimanche à Nantes, dauphin (cinq points derrière) d’un championnat que les Parisiens espèrent bien assommer afin de pouvoir ensuite se concentrer pleinement sur le choc face au Barça.
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