« Israël criminel, Yaël complice » : des tags et une manifestation d’étudiants pro-palestiniens contre la venue de Yaël Braun-Pivet à Lyon

Par Epoch Times avec AFP
8 novembre 2024 18:15 Mis à jour: 8 novembre 2024 18:19

Des militants pro-palestiniens manifestent vendredi contre la venue de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon 3, où des slogans hostiles à Israël et à la présidente de l’Assemblée nationale ont été tagués.

« Yaël casse-toi », pouvait-on notamment lire parmi les tags, dont de nombreux « Free Gaza » ou « Free Palestine », inscrits durant la nuit à proximité de l’établissement.

« Certains préfèrent l’invective plutôt que le dialogue »

En milieu d’après-midi, plusieurs dizaines de manifestants ont poursuivi sur le même registre, scandant « Israël criminel, Yaël complice » ou « Yaël, casse-toi de là, Lyon 3 n’est pas à toi » à proximité de l’université.

Plusieurs organisations de gauche, dont les syndicats étudiants solidaires et Unef ou les jeunes LFI locaux, ont dénoncé la venue de la responsable macroniste, la qualifiant de « figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l’État israélien » dans un communiqué.

« Alors que les morts causés par les opérations d’Israël se comptent en dizaines de milliers (plus de 41.000 morts !) Yaël Braun-Pivet a de nouveau osé défendre la livraison d’armes à un État criminel », mettent en avant les signataires du communiqué.

Le 6 octobre, sur BFMTV, Yael Braun-Pivet avait déclaré qu’il ne « fallait pas désarmer Israël », en réaction à des déclarations d’Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d’armes servant à mener des combats sur Gaza.

« La situation est totalement hors de contrôle »

« La situation est totalement hors de contrôle à Lyon 3 », a affirmé Barthélemy Cayre-Bideau à LyonMag , porte-parole de l’UNI, précisant également qu’il pensait « qu’ils ont coupé l’eau et l’électricité ». D’après le média, l’escalade des événements a atteint un nouveau palier lorsque des manifestants s’en sont pris aux locaux de l’UNI et à ses membres. « Un membre de l’Union étudiante de Lyon 3 a dit : ‘maintenant, on va au local de l’UNI’, et ils ont défoncé le local sachant qu’on avait des militants à l’intérieur, qui ont été menacés verbalement et physiquement », a déclaré le porte-parole.

La présidente de la chambre basse était attendue à 17h00 pour un échange avec les étudiants d’une association de l’université, après un déplacement dans le Rhône à Neuville-sur-Saône dans le cadre de la politique d’ouverture du Parlement sur l’extérieur.

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