Cette année, les élections présidentielles aux États-Unis ont connu un taux de participation historiquement élevé.
Auparavant, de nombreux Américains ne se souciaient pas tellement des élections, pensant qu’il n’y avait, en fin de compte, pas beaucoup de différence entre les républicains et les démocrates, ou entre tel ou tel candidat à la présidence.
Cependant, à l’approche des élections de 2020, beaucoup de gens se sont inquiétés. Ils se sont rendu compte à quel point l’Amérique s’était éloignée de ses propres fondements. Si nous ne prenons pas en main le pays maintenant, pensaient-ils, ce sera irréparable.
Le monde entier suit de près ces élections. Plusieurs Chinois ont fait des commentaires de ce genre : « Nous pensions que la Chine allait devenir l’Amérique. Au lieu de cela, l’Amérique devient la Chine ! »
C’est tellement juste. En ce moment, il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons plus dire en Amérique. Le « politiquement correct » n’est pas une question de choix – cela est devenu une question de survie. Si vous dites un seul mot de travers, vous pouvez perdre votre emploi. Si vous ne suivez pas le discours dominant en écrivant un article, vous serez attaqué par les médias dominants. La situation a atteint un tel point que nous devrions nous demander si nous avons encore la liberté d’expression.
Cela me rappelle la Chine. Il y a cinquante ans, dans la Chine communiste, si vous faisiez des commentaires désinvoltes sur le communisme ou les communistes, vous auriez fini en prison ou dans un camp de travaux forcés.
Même quelqu’un qui était chez lui et qui faisait un commentaire non conforme au Parti communiste était puni. Car un fils rapportait sur son père, une fille sur sa mère et un mari et une femme l’un sur l’autre. La peur du Parti et l’endoctrinement par le PCC étaient devenus une seconde nature humaine qui repoussait les sentiments naturels.
J’ai immigré en Amérique il y a plus de 30 ans. Je disais toujours aux gens : « L’Amérique est le pays le moins discriminatoire du monde entier. » Pourtant, aujourd’hui, nous entendons quotidiennement dans les informations les mots « discrimination » et « racisme ». La « discrimination » et le « racisme » sont devenus des armes politiques. Ils ne sont plus un sujet d’ordre moral.
Avec tant de manifestations et d’émeutes lancées au nom de la lutte contre le racisme, la question de la race est maintenant utilisée à dessein pour diviser la société américaine. Dans les pays communistes tels que la Chine et l’ancienne Union soviétique, les communistes ont créé une division basée sur l’appartenance à des classes sociales.
Les communistes parlent toujours de lutte des classes. Ils affirment que toute inégalité provient du fait que les riches exploitent la classe des prolétaires. Les communistes utilisent cette classe pour détruire les classes moyennes et supérieures, jusqu’à ce que l’économie du pays s’écroule.
En montant un groupe contre un autre, ils provoquent le chaos dans la société et ouvrent la voie à leur prise du pouvoir. Régner par le biais du communisme est toujours leur véritable objectif.
Tout comme le fait que les communistes, en réalité, ne se préoccupaient pas des intérêts des ouvriers et des paysans, ici, en Amérique, leur véritable préoccupation n’est pas le racisme ou la discrimination. En encourageant la division entre les races, ils se créent une opportunité de prendre le pouvoir. Là encore, c’est le communisme qui est leur objectif.
L’Amérique a été un phare de liberté pour le monde. À l’époque, mes amis en Chine devaient bien se cacher pour écouter Voice of America. Car écouter cette station était un crime qui pouvait vous envoyer en prison. Les gens qui vivaient sous les régimes communistes prenaient de grands risques pour l’écouter.
Et l’Amérique faisait l’envie du monde entier. J’ai voyagé dans une vingtaine de pays et, partout, j’entendais des gens parler d’immigrer en Amérique.
Pour les Européens, l’Amérique était synonyme de plus d’opportunités. Pour les gens d’autres régions, l’Amérique était un endroit où l’on pouvait avoir une vie meilleure. Même ceux qui méprisaient l’Amérique en étaient jaloux, et ceux qui se battaient contre l’Amérique voulaient y habiter. Ils savaient que l’Amérique respectait les droits individuels. L’Amérique a toujours été le foyer des amoureux de la liberté.
Cependant, ce pays a bien changé. Aujourd’hui, Voice of America n’est plus une station que les Chinois prendraient le risque d’écouter. L’Amérique est devenue de plus en plus comme le pays socialiste qu’ils essaient de fuir.
L’Amérique est toujours riche, elle a toujours une certaine liberté dans son mode de vie et son économie, et elle reste toujours une société ouverte par rapport à de nombreux autres pays. Toutefois, depuis un bon moment, nous avançons lentement et régulièrement sur une voie menant à la même société communiste que celle que j’ai connue.
C’est la raison pour laquelle tant de gens sont allés voter. C’est pourquoi ils luttent contre la fraude électorale. C’est maintenant ou jamais. Ce train se dirige droit dans un précipice. Si nous ne l’arrêtons pas maintenant, il sera trop tard.
Dr Diana Zhang est rédactrice avec 20 ans d’expérience dans l’étude de la Chine. Basée aux États-Unis, elle utilise un pseudonyme pour ne pas mettre en danger les membres de sa famille en Chine.
ESPRIT FRANÇAIS – Élections américaines : crise de la démocratie
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