De nombreux parents dénoncent le protocole sanitaire mis en place pour lutter contre le Covid-19, lorsqu’un élève est cas contact en classe. Trois autotests par semaine sont alors demandés aux enfants, provoquant chez ces derniers des pleurs et des cris. À bout, de nombreux parents ont décidé de remplir une simple attestation sur l’honneur.
« J’atteste que c’est bon. Cordialement. Bisous », ce message, qui a fait le tour des réseaux sociaux, dénonce sous forme humoristique la lassitude de certains parents envers le protocole sanitaire dans les classes. Accompagnant ces quelques mots, une photo montre un autotest trafiqué à l’encre rouge et au blanco, faisant croire que le résultat est négatif.
« Ils pleurent, se débattent, hurlent à la mort… »
Pour pouvoir retourner en classe, trois autotests doivent être effectués lorsque l’enfant est cas contact. Un réel parcours du combattant pour les enfants et leurs parents, obligés de faire la queue dans des files d’attente parfois longues, pour ensuite entendre son enfant crier lorsqu’il se fait tester. « Ils pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leurs parents, eux aussi, à bout », indique une préparatrice en pharmacie, sur son compte Instagram. « Les patients sont perdus, et nous aussi. Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi », explique-t-elle encore. Les professionnels de santé sont effectivement débordés devant le nombre d’enfants à tester, cela leur procurant une surcharge de travail considérable.
Pour contourner toutes ces contraintes, de nombreux parents ne veulent plus infliger de tels traitements à leurs enfants et ont donc décidé de signer sur l’honneur des attestations, en stipulant un résultat négatif de leurs tests de dépistage. D’autres préfèrent isoler leur enfant durant sept jours et ne pas leur imposer de tests, ainsi que le site du ministère du gouvernement le préconise pour ceux qui ont moins de 12 ans.
Laissez les enfants tranquilles…
Ces parents excédés demandent au gouvernement de laisser les enfants tranquilles, étant donné qu’on leur impose déjà le port du masque. Ce point est d’ailleurs vivement dénoncé par Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Dans une interview accordée au Figaro, elle a détaillé les nombreux problèmes engendrés par le port du masque. Pour elle, le masque est d’abord « une maltraitance physique et psychique », les chiffres et des études le prouvent et l’OMS l’a aussi rappelé. « Même un chien ne porte pas une muselière huit heures par jour », a-t-elle expliqué en guise de comparaison.
En outre, la psychothérapeute a pointé du doigt certains enseignants qui humilient et mettent une « pression inutile et dangereuse sur leurs élèves », notamment lorsque ceux-ci ont le masque sous le nez dans la cour. En conséquence à ces agissements, « cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation » chez les jeunes, s’est-elle indignée, précisant que cela les conditionne « à être la pire version d’un être humain : malade et mauvais ». « On en fait des psychotiques désocialisés, des dépressifs, ou de futurs adultes violents », a-t-elle blâmé dans les colonnes du Figaro.
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