La Réunionnaise Johanne Defay, 30 ans, a apporté lundi à la France la première médaille olympique de son histoire en surf, en s’imposant lors de la petite finale face à la Costaricienne Brisa Hennessy.
Johanne Defay a fait la différence (12.66) avec des manœuvres très engagées sur des vagues modestes pour le spot. Brisa Hennessy (4.93), habituellement plus performante que son adversaire dans les tubes tahitiens, n’a pas trouvé la vague qui lui convenait et a trop attendu.
La surfeuse française avait commencé sa compétition dans la douleur aux débuts des Jeux avec une blessure à la tête sur la première vague de sa première série.
Elle avait été suturée sur le haut du front, avant de battre deux favorites à Teahupo’o : sa compatriote tahitienne Vahine Fierro, puis la championne olympique en titre Carissa Moore.
Une série très serrée en demi-finale
Elle a été battue en demi-finale par Caroline Marks, championne du monde 2023, à l’issue d’une série très serrée où les deux surfeuses ont terminé à égalité de points, mais où l’Américaine avait scoré la meilleure vague.
Avec six victoires d’étapes en dix ans au sein du circuit pro et désormais une médaille de bronze olympique, Johanne Defay est largement considérée comme la plus grande surfeuse française de tous les temps.
Arrivée dans l’élite à 20 ans après une enfance passée à La Réunion – où elle a appris à surfer -, Defay a été proche du sacre mondial plusieurs fois (3e en 2022, 4e en 2021, 5e en 2018) et avait terminé 9e pour la première apparition olympique du surf à Tokyo.
A Tahiti, elle faisait pourtant figure d’outsider car elle n’y avait jamais brillé. Actuelle 6e mondiale, la Française peut encore espérer jouer le titre de championne du monde le mois prochain aux Etats-Unis.
Il s’agit de la 47e médaille de la France, avant celle de Kauli Vaast qui doit affronter l’Australien Jack Robinson en finale du tableau masculin.
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