Alors qu’Emmanuel Macron promettait le 11 février que plus aucun enfant handicapé ne se retrouverait sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre prochain, une mère de famille du Jura s’est vue refusée cette aide pour sa fille malentendante la même journée.
Sandra Verjus a d’abord été surprise, puis en colère lorsqu’elle a reçu les lettres de refus aux démarches effectuées pour Apolline, âgée de 7 ans, rapporte France 3. Après avoir écouté le discours du président à la télévision, elle était pourtant très optimiste.
Cette mère de famille a effectué différentes démarches pour la fillette, afin de lui permettre de vivre « une vie de petite fille normale à l’école » pour « qu’elle ait toutes ses chances pour l’avenir ».
Demande d’accompagnement en classe par le biais d’un AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap), demande d’allocation pour enfant handicapé et demande d’intervention du CEEDA, organisme spécialisé dans l’éducation pour enfants déficients auditifs : toutes ces demandes ont été refusées.
Pourtant, la Jurassienne assure que son enfant a besoin d’aide : « Aujourd’hui, Apolline a des difficultés dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Malgré son appareillage, elle ne parvient pas à percevoir certains sons. »
Mme Verjus refuse que sa fille soit « reléguée au second plan parce qu’elle serait malentendante mais pas assez ». Plutôt que d’exposer son enfant aux médias, elle a décidé d’écrire au chef de l’État et à plusieurs élus.
« Aucun enfant en situation de handicap ne sera déscolarisé au mois de septembre prochain », avait promis Emmanuel Macron lors de la conférence nationale du handicap.
France 3 a rapporté que Sandra Verjus avait reçu des retours encourageants à ses courriers et qu’elle avait retrouvé l’espoir de pouvoir scolariser Apolline en CE2 à la rentrée scolaire. Cependant, la chaîne de télévision ne précise pas si le président lui a répondu.
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