La disparition d’un nombre croissant de célébrités et de personnalités chinoises jette un doute supplémentaire sur le bilan officiel des pertes humaines, alors que le pays est confronté à une épidémie sévère qui ne tend en aucun cas à s’atténuer.
Depuis la fin du mois de novembre, plus de 330 célébrités, fonctionnaires et universitaires chinois sont décédés, selon un décompte établi par Epoch Times. Si la cause de ces décès n’est pas précisée dans les nécrologies ou les rapports officiels, ils coïncident avec la dernière vague de Covid qui s’est abattue sur le pays.
Alors que le régime chinois continue de sous‑évaluer le nombre de victimes, le taux d’infection élevé et les nombreux récits d’hôpitaux et de crématoriums débordés indiquent que le nombre de morts dépasse largement les informations officielles.
L’augmentation du nombre de décès de personnalités importantes représente un indice supplémentaire de la véritable ampleur de l’épidémie, selon Wang He, un commentateur des affaires chinoises basé aux États‑Unis. Dans la mesure où l’élite chinoise bénéficie généralement d’un accès à des traitements médicaux de qualité, le « grand nombre de décès montre que la situation sanitaire que connaît actuellement la Chine avec le Covid‑19 est très grave et brutale, et qu’elle reste très dangereuse », explique‑t‑il pour l’édition en langue chinoise d’Epoch Times.
Sur NTD, média partenaire d’Epoch Times, un autre commentateur des affaires chinoises basé aux États‑Unis, Qin Peng, décrit cette vague de décès parmi les célébrités comme une « gifle » pour le Parti communiste chinois (PCC). Le régime a toujours affirmé que les mesures de lutte contre la pandémie, de la politique zéro Covid draconienne à son brusque revirement en décembre, étaient adoptées pour « le bien du peuple ».
Face à la nouvelle vague de contamination, le système de santé s’est effondré. Les fournitures médicales sont devenues extrêmement rares. Qin Peng pense que seuls les hauts fonctionnaires bénéficient d’un accès prioritaire aux soins de santé. Les célébrités et les universitaires sont donc exclus, tout comme le reste de la population.
Malgré cela, de nombreux responsables du PCC sont morts au milieu de l’épidémie. Les avis de décès indiquent que plus de 60 cadres vétérans du ministère des Affaires étrangères ont succombé.
Qin Peng, estime que cette vague de contamination Covid présente trois caractéristiques distinctes : une vitesse de transmission élevée, unique au monde, une déferlante de décès parmi les responsables du Parti et les célébrités, un grand nombre de cas graves et de décès.
Selon lui, ces caractéristiques particulières indiquent que le virus vise spécifiquement le PCC.
« Nous avons observé que de nombreux Chinois disent maintenant que compte tenu du mal que le PCC a fait, le virus semble avoir des yeux, et vise ces gens du PCC. »
Wang He est également de cet avis, rappelant les croyances populaires chinoises sur l’origine des épidémies.
« Selon la culture traditionnelle chinoise, lorsque ce type de fléau se produit, il indique que des événements injustes ont lieu à grande échelle », explique-t-il.
Il évoque la longue liste d’atrocités perpétrées par le régime chinois, notamment la persécution des pratiquants de Falun Gong qui dure depuis 23 ans.
Cette discipline spirituelle alliant des exercices méditatifs à un ensemble d’enseignements moraux est issue des anciennes croyances chinoises et s’articule autour des principes de vérité, de compassion et de tolérance. Elle est devenue extrêmement populaire dans les années 1990, avec environ 100 millions de pratiquants à la fin de la décennie. Estimant qu’il s’agissait d’une menace, le régime communiste a lancé une vaste persécution contre le Falun Gong. Des millions de pratiquants ont été envoyés dans des centres de détention où ils ont été soumis à des tortures, des traitements cruels et des prélèvements forcés d’organes.
Selon Wang He, tout au long de cette persécution inhumaine, le PCC a menti pour la légitimer et la dissimuler, tout comme il a menti pendant la pandémie.
Wang He exhorte les Chinois à réexaminer la manière dont ils appréhendent le régime communiste et à briser ses mensonges. Ainsi, ils pourront se protéger contre la pandémie, asure-t-il.
Xia Dunhou et Chang Chun ont contribué à cet article.
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