Une projection du film Lettre de Masanjia a eu lieu le 4 décembre au sein du Parlement européen à Bruxelles, en présence de fonctionnaires et de militants des droits de l’homme.
Afin de raconter son histoire personnelle de persécution à la suite de sa pratique du Falun Gong, discipline spirituelle de perfectionnement personnel, Sun Yi a risqué sa vie en tournant le film en Chine.
L’eurodéputé Tomas Zdechovsky, l’un des organisateurs de la projection, a déclaré qu’il est très important que le Parlement européen parle ouvertement aux autorités chinoises des droits de l’homme et de la liberté religieuse.
« Certaines histoires, que personne ne connaît, sont très importantes pour le public européen et nous pouvons montrer dans ce film que les camps de rééducation par le travail et les camps de concentration existent toujours en Chine », a déclaré Tomas Zdechovsky.
La projection a ému de nombreuses personnes dans l’auditoire.
« C’était vraiment une histoire émouvante qui a mis en lumière tous les aspects négatifs de la gouvernance chinoise », a déclaré Willy Fautre, directeur et co-fondateur de Human Rights Without Frontiers (HRWF) (en français, « Droits de l’homme sans frontières »). « Et j’ai été vraiment surpris de voir tant de gens assister à cet événement… et poser des questions intéressantes aussi. »
« Je pense qu’en tant que société, nous devons réfléchir davantage à cette question car nous sommes incroyablement heureux d’être nés et de vivre ici dans les pays occidentaux, en particulier en Europe… et les gens oublient souvent d’autres pays et d’autres personnes qui n’ont pas été aussi heureuses et chanceuses que nous », a déclaré Tereza Cejkova, doctorante à l’Université Masaryk de Brno.
« Des mesures doivent absolument être prises pour tenter de résoudre le problème de la répression et du régime dictatorial en Chine, lequel s’étend également en dehors de la Chine auprès des citoyens chinois ayant fui la persécution », a déclaré Willy Fautre.
L’eurodéputé Tomas Zdechovsky a assuré que le Parlement européen appuiera toujours les droits de l’homme.
« Je tiens à dire que nous ne cesserons jamais nos activités pour les droits de l’homme, le Parlement européen est comme un bulldozer, et un bulldozer est très difficile à arrêter », a déclaré Tomas Zdechovsky.
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