L’Arabie saoudite a aboli la très critiquée peine de flagellation pour « se conformer aux normes internationales des droits humains (contre) les châtiments corporels », selon un document de la Cour suprême consulté samedi par l’AFP.
Le royaume ultraconservateur essuie de vives critiques des ONG en raison des violations des droits humains, notamment l’existence d’une peine de flagellation applicable en cas de meurtre, d’atteinte à « l’ordre public » ou même de relations extra-conjugales.
« La Cour suprême a décidé en avril de supprimer la flagellation parmi les peines que peuvent décider les juges », a déclaré la plus haute instance judiciaire du royaume dans ce document, sans préciser de date exacte.
?? #Arabie_saoudite. La Cour suprême interdit la flagellation comme punition (Reuters).
Cependant, d’autres châtiments corporels restent autorisés comme l’amputation pour vol et la peine de mort par décapitation. En 2019, au moins 184 personnes ont été exécutées, un record. pic.twitter.com/FxcBPfOYKO
— Visactu (@visactu) April 24, 2020
Peine transformée
Selon elle, les magistrats devront désormais opter pour l’emprisonnement et/ou des amendes ainsi que des peines alternatives telles que les travaux d’intérêt général, pour « se conformer aux normes internationales des droits humains (qui prohibent) les châtiments corporels ».
Cette décision intervient, selon ce document, dans le cadre « des réformes et avancées réalisées en matière de droits humains » sous la supervision du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane.
L’Arabie saoudite abolit la peine de flagellation https://t.co/ZXKmfrSwt7
— Tribune de Genève (@tdgch) April 25, 2020
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