Décès de Michel Blanc : le choc anaphylactique, une réaction allergique rare mais potentiellement fatale

Par Epoch Times avec AFP
4 octobre 2024 16:03 Mis à jour: 6 octobre 2024 08:26

Le choc anaphylactique en cause dans le décès de l’acteur Michel Blanc selon son entourage, est une réaction allergique rare mais violente à un aliment, un médicament ou à du venin de guêpe, d’abeille ou de frelon, qui peut entraîner la mort en quelques minutes.

Le choc anaphylactique correspond à « la forme la plus sévère de l’anaphylaxie », elle-même « la manifestation la plus sévère et la plus dangereuse de l’allergie », décrit une fiche sur le site de l’Inserm. Potentiellement mortel, c’est une urgence médicale absolue.

Les symptômes apparaissent le plus souvent très rapidement, dans les minutes suivant le contact avec l’allergène. Un ou plusieurs organes peuvent être affectés, avec une intensité variable : urticaire, œdème du visage et œdème de Quincke, difficultés respiratoires, crise d’asthme, signes digestifs, malaise, perte de connaissance voire coma.

L’anaphylaxie est due à « une activation inappropriée » de certaines cellules du système immunitaire, « ce qui provoque en quelques secondes/minutes une libération massive d’histamine, molécule à l’origine des symptômes », toujours selon l’Inserm. Les allergènes à l’origine de chocs anaphylactiques les plus fréquents sont des aliments (60%), les venins d’abeilles, de guêpes et de frelons (16%), des médicaments (16%) et le latex, d’après l’Inserm.

Comme pour les aliments, tout médicament peut provoquer une réaction d’hypersensibilité chez un patient. Parmi les médicaments, les anti-inflammatoires, aspirines, les bêta-bloquants, les antibiotiques et les produits anesthésiques sont les plus souvent impliqués, selon le site de l’Inserm.

La réaction allergique brutale d’un médicament dans le cas de Michel Blanc

Dans le cas de Michel Blanc, c’est un médicament, plus précisément un produit de contraste selon l’entourage du défunt, utilisé lors d’un examen médical, qui aurait provoqué la réaction allergique brutale, sous la forme d’un œdème de Quincke. L’œdème de Quincke se traduit par un gonflement rapide de la peau et des muqueuses au niveau de la tête et du cou. S’il s’accompagne de difficultés respiratoires, de malaises ou de symptômes digestifs, il doit être pris en charge en urgence.

En cas de suspicion d’anaphylaxie, il faut prévenir immédiatement les secours et pratiquer les premiers gestes d’urgence. Pour un choc anaphylactique, le seul médicament de première intention est l’adrénaline injectable. Le patient peut recevoir dans un deuxième temps des corticoïdes et des antihistaminiques pour éventuellement réduire les symptômes.

Pour prévenir les réactions allergiques violentes, les médecins incitent les personnes à risque à consulter un spécialiste pour identifier les allergènes en cause et éviter leur contact.

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