Lors de la pandémie COVID-19, le gouvernement et les médias canadiens ont semé la peur chez les citoyens, tout en mettant en œuvre des mesures pour forcer la vaccination sous menace de représailles, selon le rapport de la Commission d’enquête nationale citoyenne (CENC).
« La pandémie a été une étude de cas, sur la collaboration entre le gouvernement et l’industrie pour subvertir les institutions démocratiques et convaincre les citoyens de la validité et de la véracité d’un récit qui était objectivement faux dès le départ », peut-on lire dans le rapport du 28 novembre.
Le gouvernement canadien, de concert avec les gouvernements provinciaux et les grands médias, « s’est lancé dans une campagne d’information destinée à instiller la peur dans le cœur des citoyens et à s’assurer qu’ils ne résistent pas aux mesures draconiennes communiquées », peut-on lire dans le rapport.
La Commission d’enquête nationale citoyenne, une initiative menée et financée par les citoyens pour examiner la réponse du Canada à la pandémie, a souligné dans son rapport que le principe « mon corps, mon choix », popularisé par les féministes, « a disparu au cours de la deuxième année de la pandémie ». Au lieu de cela, les responsables publics et les médias n’ont eu de cesse de présenter les vaccins COVID-19 comme « sûrs et efficaces ».
Des politiciens et des personnalités publiques se sont joints à eux, affirmant que les restrictions liées à la pandémie ne seraient pas levées tant que tout le monde n’aurait pas « fait sa part de chemin ».
« Les Canadiens qui ont hésité à se faire vacciner ont été qualifiés d’anti-vaccin, bien qu’ils aient volontairement reçu tous les autres vaccins recommandés par la santé publique au cours de leur vie », peut-on lire dans le rapport.
« Les politiciens ont encouragé les gens à blâmer les non-vaccinés pour les mesures restrictives qui les ont empêchés de revenir à la normale. Ceux qui avaient pris les vaccins COVID-19 se sont sentis moralement supérieurs et en règle, méprisant ceux qui n’avaient pas ‘fait ce qu’il fallait’. La honte publique est devenue une norme sociétale. »
Le gouvernement a présenté les enjeux d’une « manière particulière, en utilisant un langage chargé d’émotion, ou en exploitant les préjugés existants », les diffusant à la population par l’intermédiaire des médias. Cela leur a permis d’influencer la façon dont « les gens perçoivent les événements, les individus ou les groupes », selon la Commission d’enquête nationale citoyenne.
Le rapport cite l’exemple des manifestations du Convoi de la liberté, une série de manifestations organisées par des camionneurs canadiens qui voulaient se débarrasser l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement et qui affectait les camionneurs travaillant entre le Canada et les États-Unis.
Les manifestants du Convoi de la liberté ont « protesté pacifiquement » contre l’obligation vaccinale, selon le rapport.
« Pourtant, le gouvernement a utilisé les médias grand public pour dépeindre ces personnes comme violentes, racistes et anarchistes, qui menaçaient la vie même des habitants d’Ottawa », peut-on lire dans le rapport.
La propagande a été utilisée pour étouffer les voix dissidentes et les opinions divergentes, selon le rapport.
« Les médias et les personnalités gouvernementales ont diabolisé les opinions divergentes. Les étiquettes ‘d’anti-vaccin’ ou de ‘nier la science’ visaient à associer les personnes qui ne consentaient pas aux injections expérimentales à ceux ‘niant l’Holocauste’. De nombreuses personnes ont été victimes de la peur d’être étiquetées et sont restées silencieuses », peut-on lire dans le rapport.
La question de savoir si les médias étaient « contrôlés par l’État » pendant la pandémie ou s’ils ont simplement adhéré aux messages des gouvernements et ont commencé à répéter ces récits sans poser de questions n’a pas été « élucidée par les témoignages recueillis lors de l’enquête ». Une enquête plus approfondie sur la question doit être menée, indique le rapport.
« Quoi qu’il en soit, la coopération des médias avec le gouvernement pendant cette période a donné lieu à une campagne de propagande et de terreur qui constitue une grave violation des droits de l’homme, des valeurs démocratiques et des principes du droit international », peut-on lire dans le rapport.
Obligation vaccinale
Le rapport souligne que la coercition a été appliquée à « pratiquement tous les aspects de la vie des Canadiens » pendant la pandémie. Les obligations de vaccination sur le lieu de travail ont contraint même des travailleurs qui n’avaient jamais eu l’intention de se faire vacciner contre le virus COVID-19 à se faire vacciner, car les gens avaient peur de perdre leur emploi. Le gouvernement a également bloqué l’assurance-emploi de ceux ayant perdu leur emploi pour avoir refusé le vaccin.
La Commission d’enquête nationale citoyenne a entendu plusieurs témoins qui ont déclaré « qu’eux-mêmes ou un proche s’étaient sentis obligés de se faire vacciner, sous peine de perdre leur emploi ».
Plusieurs établissements d’enseignement ont imposé des obligations de vaccination, par exemple en refusant l’accès aux cours aux élèves non vaccinés afin de « contraindre les élèves à se faire vacciner ». Le gouvernement a imposé des obligations de vaccination pour les voyages nationaux et internationaux.
L’annonce selon laquelle les personnes non vaccinées ne seraient pas autorisées à s’asseoir à côté de personnes vaccinées dans les avions est intervenue à un moment où « on savait déjà que les personnes vaccinées pouvaient transmettre le virus COVID-19 à d’autres personnes vaccinées ».
« Ce fait gênant n’a pas été reconnu, de sorte que la pression exercée sur les personnes non vaccinées a pu se poursuivre », peut-on lire dans le rapport.
Les « passes sanitaires» ont été conçus pour empêcher les personnes non vaccinées d’accéder à tout ce qui n’est pas jugé essentiel, y compris l’école de leurs enfants et les services tels que les restaurants, les salles de sport et les cinémas.
« Le message était clair : si vous voulez avoir accès à ces personnes/choses que vous aimez, vous devez vous soumettre à la vaccination », a déclaré la Commission d’enquête nationale citoyenne.
Les vaccins « devraient être arrêtés immédiatement »
Le rapport de la Commission d’enquête nationale citoyenne s’appuie sur les témoignages de plus de 300 membres de la société et experts.
Bien que des citations à comparaître aient été adressées à 63 membres du gouvernement, des autorités et des régulateurs, aucun d’entre eux ne s’est présenté à l’audience pour témoigner.
Dans ses remarques lors de l’audience, le commissaire et président de la Commission d’enquête, Ken Drysdale, a déclaré que les témoignages « fournissent des preuves irréfutables qu’un assaut sans précédent a été mené contre les citoyens du Canada », selon un communiqué du 28 novembre.
« Depuis la Seconde Guerre mondiale, la nation n’a jamais connu une attaque aussi dévastatrice contre son peuple », a-t-il déclaré. « De nombreux organismes publics et privés, tels que les écoles, les prestataires de soins médicaux et les organismes de réglementation, les syndicats, la justice et la police, ont tous manqué à leurs obligations envers les Canadiens. Ces institutions et ces personnes doivent également rendre des comptes. »
Le rapport recommande que « l’utilisation actuelle des vaccins à ARNm contre le COVID-19 au Canada, qui a été autorisée en vertu des dispositions révisées de l’arrêté d’urgence et du Règlement sur les aliments et drogues nouvellement révisé, soit immédiatement arrêtée ».
Une enquête judiciaire complète sur le processus d’autorisation qui a mené à l’approbation des vaccins COVID-19 doit être menée, indique le rapport.
Les représentants de Santé Canada n’ont pas répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times.
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