L’acteur Gérard Jugnot a réagi à la mort de son ami Michel Blanc ce vendredi, révélant quelques-uns de ses traits de caractère et le comparant notamment à Woody Allen.
En apprenant le décès de Michel Blanc, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, Gérard Jugnot a révélé une anecdote sur leur toute première rencontre, au micro de LCI. Il a précisé que depuis cette période, rien ni personne n’avait jamais réussi à les séparer.
« C’était le plus grand dialoguiste du groupe, un Woody Allen français »
Michel Blanc faisait partie de la célèbre équipe du Splendid, aux côtés de son ami de toujours, Gérard Jugnot. Ce dernier a aussitôt réagi à son départ, dans une story Instagram. Révélant un cliché de l’acteur décédé, il a écrit ces quelques mots : « Pu***, Michel… Qu’est-ce que tu nous as fait… »
« C’était quelqu’un de très angoissé, très tourmenté, mais terriblement drôle », a expliqué sur l’antenne de LCI Gérard Jugnot ce vendredi matin. Il a ajouté que « c’était le plus grand dialoguiste du groupe, un Woody Allen français ».
« À part aujourd’hui, il n’aura pas réussi à nous séparer »
Évoquant le passé, il a raconté un souvenir concernant leurs premiers échanges, sur les bancs de l’école. « On s’est rencontrés dans un cours d’allemand. On avait chacun oublié notre livre et on s’est mis sous le bureau », a-t-il expliqué, précisant : « On ne se connaissait pas, mais on a commencé à faire comme si on lisait un livre qui n’existait pas, on a fait une espèce d’improvisation. »
« Au bout d’un moment, le prof s’est penché sur nous et il nous a dit : ‘Fichez-moi le camp, je vous sépare’ », poursuit-il, avant de déclarer qu’à part là, sous-entendu depuis son décès, « il n’aura pas réussi à [les] séparer ».
« À chaque fois qu’on se retrouvait, on reprenait l’histoire là où on l’avait laissée »
Sur RTL, l’acteur vedette des Choristes s’est également exprimé sur cette disparition, par téléphone. « Je crois qu’il a fait une énorme allergie à un médicament », a-t-il notamment confié. « Je sais qu’ils ont essayé de le réanimer. Ça a été terrible, toute la journée d’hier. Mais il est parti ! » Michel Blanc, qui était âgé de 72 ans, a finalement succombé à une crise cardiaque.
« On ne se voyait pas souvent mais à chaque fois qu’on se retrouvait, on reprenait l’histoire là où on l’avait laissée », a souligné Gérard Jugnot, indiquant que lorsqu’ils se sont vus pour la dernière fois, c’était à l’occasion du 75e anniversaire de Paris-Match, en avril dernier. La troupe du Splendid avait effectivement posé pour la Une du magazine. « On avait ri comme des cons, comme d’habitude », se remémore le comédien, mentionnant qu’à ce moment-là, « tout allait bien ».
« Il faisait du cheval, il voulait faire de la musique et puis il a bifurqué vers le théâtre et la littérature », a-t-il encore stipulé, précisant que c’était grâce à lui qu’il s’était lancé dans le théâtre.
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