Dans l’Aisne, un propriétaire de chevaux a été condamné par le tribunal pour mauvais soins envers ses animaux. L’homme, âgé de 48 ans, avait en effet laissé ses bêtes sans eau et sans nourriture, ce qui avait entraîné la mort de l’un d’eux.
Les faits se sont passés en février 2019, à Hirson. Un cheval âgé de 29 ans était mort, et les avis divergeaient sur les raisons de sa mort, ainsi que le relatait L’Union le 20 février 2019. Le propriétaire affirmait en effet que son cheval était mort de vieillesse, alors que certains – dont le vétérinaire qui s’était rendu sur les lieux – assuraient que ce cheval, après plusieurs jours d’agonie, était mort de faim et de soif.
Les gendarmes qui s’étaient rendus sur les lieux après avoir reçu l’alerte étaient arrivés trop tard, l’animal ayant déjà succombé. Ils avaient également constaté que la pauvre bête n’avait plus d’herbe et aucun point d’eau. Un autre cheval, âgé de 25 ans, se trouvait également dans le pré et malgré son extrême maigreur, celui-là était toujours en vie.
Tribunal: son cheval est mort de faim, il ne pourra plus jamais détenir d’animal https://t.co/2xGHWDfVRb pic.twitter.com/uEHVI4bII3
— LFPCheval (@LFPCheval) September 6, 2020
Au tribunal, trois associations se sont portées parties civiles et l’avocat de l’une d’elles (l’association Stéphane-Lamart), a affirmé : « Ce cheval, il était dans un état de cachexie, stade ultime de l’amaigrissement avant la mort. Ce n’est pas normal de laisser crever son animal. On doit l’aider à partir en douceur. »
Le propriétaire s’est défendu en disant que trois jours avant que « Duc » ne meure, il avait vérifié qu’il avait encore du foin. Pour lui, l’animal était mort de vieillesse, étant âgé de 29 ans. Son avocat a également argumenté le fait que « quand un cheval a faim, il va manger les écorces des arbres. Là, les arbres sont intacts ».
Le 4 septembre, le tribunal a donc condamné le propriétaire du cheval à 90 jours-amendes à 10 €. De plus, le prévenu a reçu l’interdiction définitive de posséder un animal. Comme il détenait encore un poney, ce dernier a été confié à la SPA (Société protectrice des animaux), souligne Le Courrier picard.
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